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Par Monelle le 16 Mai 2013 à 05:00
Nous poursuivons notre balade et entrons dans ce village qui a abrité un personnage illustre…
Ce village fait partie également du massif du Mont d'Or, à 14 km de Lyon.
Doté d'un riche patrimoine naturel, son patrimoine architectural n'est pas en reste et offre au regard de belles pierres dorées.Créé en 1928 dans la maison où André-Marie Ampère (1775-1836) passa sa jeunesse. Il regroupe des documents sur sa vie et celle de sa famille ainsi qu'une importante collection de tous objets ayant rapport à l'invention de l'électricité et son histoire.
Il est plaisant de se promener et de découvrir son histoire avec la maison Ampère, devenue le Musée de l’Electricité (malheureusement fermée aux visites le 1er mai).
On y découvre les cabornes, témoins silencieux d'une histoire laborieuse. Légués par les habitants du temps passé, ces curieux abris en pierres sèches parsèment les Monts d'Or. Tous différents, petits ou grands, ronds, carrés ou rectangulaires, ils sont remplis de surprises.
Dès l’entrée du village ont est accueillies par un très beau « pressoir » avant d’aller nous garer derrière l’église !
Et en route pour les découvertes, mais nous ne verrons pas tout ! Toujours en forme pour nous suivre ???
21 commentaires -
Par Monelle le 14 Mai 2013 à 05:00
1er mai ! La pluie du matin a bien voulu laisser la place à un bel après-midi ensoleillé !!! Départ pour les Monts d"Or et premier arrêt à…
Curis occupe les bords d’un petit vallon du massif des Monts d'Or, vallon creusé par le ruisseau du Thou qui coule du Sud au Nord ! La commune tirerait son nom d'un mot celte signifiant « chêne ».
L'occupation humaine, attestée dès la préhistoire, est illustrée, pour l’époque romaine, par la découverte d’une tête de marbre, peut-être de la déesse Attis, les restes d’une nécropole aux Avoraux ainsi que l'aqueduc romain des mont qui traverse l'actuel territoire communal et qui alimentait la capitale des Gaules voisine, Lugdunum, aujourd'hui Lyon.
Nous avons parcouru le village et découvert son église, des rues sentant bon le lilas et les glycines et une ‘’fontaine’’ construite en 1867 par Lucien Brun.
Vous nous suivez ???
Jeudi, un autre village……
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Par Monelle le 7 Mai 2013 à 05:00
Nouvelle escapade dans le Forez
Pour cette escapade le ciel m’a tout offert : deux jours de très beau temps, mes bras en ont rougis de plaisir… mais aussi de la pluie et même de la neige !!!!
Pendant ces quelques jours, mes amis m’ont fait visiter le Parc du Château de Bouthéon, la visite du château lui-même sera pour une prochaine fois.
Le Parc
Le Parc animalier et botanique du Château de Bouthéon, c’est 12 hectares de détente pour une balade au cœur du patrimoine vert de la Loire en Rhône-Alpes.
Nous sommes partis à la rencontre de près de 40 races domestiques : chèvres Angora, mouton Noir-du-Velay, pigeons frisés milanais, ânes du bourbonnais... Un espace animalier étonnant !
Nous avons aussi admiré les jardins à la française, la roseraie qui attends encore ses fleurs, les plantes aromatiques et médicinales, l'étang et son jet d'eau, la ferme forézienne et bien d'autres choses que je n'ai pas vues... C'est vraiment un très beau parc !
Le diaporama qui suit vous en donnera une idée…
19 commentaires -
Par Monelle le 26 Février 2013 à 05:00
De m’avoir attendue pendant cette bonne semaine de pause
et de m'avoi laissé de si gentils com's !Je reviens en douceur avec, pour commencer, deux parutions par semaine,
les mardis et samedis.Bisous à tous
Je vous avais promis, après notre balade au Musée Archéologique, de traverser le Rhône et de découvrir les richesses de :
La Vienne antique
Ph. Du Net
La capitale des Allobroges dispute à Lyon, capitale des Gaules, voisine de 30km, l’honneur de posséder les monuments les plus imposants du monde gallo-romain. Près de deux cents documents iconographiques évoquent l’art de vivre des Viennois.Temple d’Auguste et Livie
Ainsi nommé depuis la fin du XVIIIe siècle, ce temple, dédié au culte de Rome et d’Auguste, s’élevait dans une aire sacrée sur le forum. Sa construction a commencé vers 20-10 avant J.C. ; puis il fut transformé au début du Moyen Age en église, et dut enfin sa restauration, dans la seconde moitié du XIXe siècle, à l’intervention de Prosper Mérimée.
Eglise et cloître St-André-le-bas
Jardin de CybèleA l’emplacement des anciens hospices, il présente les vestiges complexes d’un quartier de la ville gallo-romaine : arcades d’un portique de forum, mur en grand appareil d’une salle d’assemblées municipales, maisons et terrasses aménagées.
Le théâtre romain
La Cathédrale Saint-Maurice
Cathédrale Saint-Maurice, élevée entre la fin du XIè siècle et le début du XVIè siècle, présente la remarquable harmonie d'un édifice roman englobé dans une cathédrale gothique plus longue. Son patron Saint-Maurice, un soldat des armées romaines est mort martyr en Suisse (fin IIIè siècle). Imposante façade avec trois portails aux tympans et voussures richement sculptés. A l'intérieur, les arcades romanes et les nefs latérales ont conservé leurs chapiteaux romans (scènes bibliques ; motifs végétaux), un zodiaque sculpté, qui témoigne de la qualité de la sculpture romane, et d'un programme iconographique cohérent. Le théâtre de la ville
Le mur extérieur du théâtre fait l'objet d'une fresque vraiment remarquable !
Ce mur leur apparu comme emblématique, dans un lieu important de la ville...Chargé d'histoire, proche du site archéologique de Cybèle dont voici l’explication de quelques détails :
- Le fond du décor de la fresque s'inspire d'un tableau d'Etienne Rey représentant la Vienne Antique, tableau exposé au Musée des Beaux-Arts, place Miremont à Vienne.
- A gauche du mur, reconstitution du portique de l'avant du théâtre dans lequel s'intègre la porte "sortie des artistes".
- Au centre, les tréteaux et une scène. Des éclairages (projecteurs) introduisent un élément de modernité.
- Clin d'oeil au passé et à l'époque contemporaine : différents personnages se côtoient sur scène : Molière, Hector Berlioz, Jean Dasté…pour rappeler qu’ils ont joué en ces lieux construits par Pierre Schneyder. Hommage également au musicien de jazz Miles Davis, … sans oublier Laurent Mourguet qui habitait « Rue des Clercs » et qui est représenté avec sa célèbre marionnette Guignol.
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J’espère que cette balade vous a plu, et si un jour vous passez par là il y a encore d’autres choses à découvrir…
31 commentaires -
Par Monelle le 11 Février 2013 à 08:00
Et si je vous emmenais faire une balade à 25 kms au sud de Lyon pour visiter le………
Musée et site archéologique
de Saint-Romain-en-Gal
Dans l'antiquité Saint-Romain-en-Gal, situé sur la rive droite du Rhône, était un vaste quartier résidentiel et commercial de la principale ville de la Gaule romaine : VienneDès le XIXème siècle on y découvrit un nombre considérable de mosaïques. Cependant il faut attendre 1967 pour que des fouilles archéologiques révèlent toute l'ampleur et la richesse de ce quartier. Devant l'intérêt exceptionnel du site le Conseil Général du Rhône s'en porta acquéreur en 1970. En 1981 il y constitua une équipe archéologique permanente.
Depuis 1983 le site est classé monument Historique et bénéficie d'importants travaux de restauration.
Certains d'entre vous ne pourrons peut-être jamais visiter ce site, alors je vais m'efforcer de vous le faire découvrir :La maison des dieux Océan
La maison des dieux Océan a été aménagée dans les années 160 après J.-C. Avec plus de 3000 m² de surface au sol, c’est l’une des plus vastes connues à ce jour en Gaule. Les pièces de réception, chacune d’environ 100 m², se répartissent autour de grands jardins à colonnades, animés par des bassins et des jets d’eau. Cette architecture traduit l’adoption sans réserve par les riches viennois d’un mode de vie à la romaine.Les thermes des Lutteurs
Dans chaque ville de Gaule romaine, il y avait de nombreux établissements de thermes, depuis de simples bains de quartier jusqu’aux grands établissements, où comme dans les clubs de gym d’aujourd’hui, on venait faire de l’exercice, se détendre, rencontrer des amis, voire se cultiver, puisqu’on y trouvait même des bibliothèques
Une des salles d'exposition avec détail de la barque et des amphores
Système de chauffage par circulation d'air chaud sous le plancher
Une vue extérieur du site
Deux des 27 mosaïques qui ont été retrouvées, elles sont magnifiques !
La voie romaine
Voilà un aperçu de toutes les belles choses que l'on peut visiter dans ma région.
Je vous rappelle que Vienne reçoit chaque année en Juin le Festival International du Jazz qui rencontre un immense succès !
La visite vous a plu ??? Alors dans quelques temps je vous emmènerai visiter la ville de Vienne et ses beaux vestiges !
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Par Monelle le 10 Janvier 2013 à 05:00
Dimanche 30 décembre, le ciel est bleu et soleil brille alors que faire ? Après une panne de batterie, la voiture de Pat a besoin de faire quelques kilomètres. Alors en route pour une petite balade… direction Pont de Barret.
Blotti au pied de trois montagnes (Sainte Euphémie au Nord, Éson au Nord-Est et Briesse à l'Est), Pont-de-Barret est arrosé par deux rivières : le Roubion et la Rimandoule.
Pont-de-Barret s'appelait autrefois Savenna. C'était une cité gallo-romaine. Ce lieu porte encore ce nom de Savenne.
Bien vite, les habitants de Savenna et les moines quittèrent la plaine pour se réfugier sur les collines "Saint-Rambert" où se trouve le vieux village. C'est donc fin du IXe siècle jusqu'au XIe siècle que le site actuel vit apparaître ses premières constructions.
Les habitants construisirent un pont pour franchir le Roubion qui permettait de rejoindre les rochers formant des "barres" d'où le nom de Pont de la Barre qui donna Pont-de-Barret.
Le village se développa rive gauche au XIe siècle avec la construction de l'église Notre-Dame de la Brune avec le chœur en cul de four (5 arcatures) qui pourrait être du IXe siècle.
Un cul-de-four est une voûte en forme de quart de sphère, rappelant la forme du four à pain, utilisée dès l'antiquité et jusqu'à la fin de la période romane pour couvrir les absides. En exemple ci-dessous le Cul-de-four de l'abside de la basilique de Paray-le-Monial orné d'une fresque.
Pont-de-Barret a toujours eu une économie dynamique grâce aux moulinages (soie) qui utilisaient la force de l'eau (le Roubion).
Le 13 mai 1901, à 8 h 21, une forte secousse tellurique est ressentie dans la Drôme, au sud de Crest dans les villages de Saou, Manas et Pont-de-Barret. À l’épicentre, proche de Manas, les cheminées s’écroulent et de nombreuses maisons sont lézardées, ainsi que l’église (intensité VII).
Je vous invite à m’accompagner dans cette balade…
24 commentaires -
Par Monelle le 7 Janvier 2013 à 05:00
<< DIEULEFIT.... Dieu la fit et la fit si bien qu'y séjourner
est déjà prendre un acompte sur sa part de paradis >>Pour ces fêtes 2012, j’ai eu un merveilleux cadeau de la part de mes amis Mireille et Pat qui sont venus m’enlever pour passer les fêtes ensemble. Donc direction la Drôme Provençale, tout particulièrement DIEULEFIT et leur maison-bonheur où j'ai été reçue comme une princesse !
Photo du net
C’est mon troisième séjour dans ce joli village qui se situe au milieu de montagnes verdoyantes. Terre de Potiers : la tradition de la poterie dans le pays de Dieulefit remonte loin dans le passé: les fouilles archéologiques ont livré des vestiges de fours et de poteries datant de l'époque gallo-romaine. Des traces des Celtes au 10è et les Voconces au 6è s. avant notre ère. Situé dans la Vallée du Haut Jabron « Deu lofes » est le nom donné au village par les seigneurs de Comps et les Hospitaliers du Poët-Laval à sa renaissance au XIIIè s. après avoir été rayé des cartes lors des invasions du Haut-Moyennage. La religion protestante domine dans le village comme dans toute la région.
Maison-bonheur prise en Août 2010
La maison de mes amis date de cette période, on peut d'ailleurs y remarquer un petit vestige des remparts ainsi qu'une meurtrière. On se promène à travers les petites ruelles dont les chaussées ont gardé leurs pierres d'antan, leurs escaliers (quelquefois pas évidents à grimper) mais on s'y sent bien. Il y a la Tour de l'Horloge qui sonne toutes les heures et demi-heure. L'église Saint-Roch qui se trouve juste de l'autre côté de la petite rue et qui nous offre chaque midi son carillon.
Il y a également l'église Saint-Pierre où il n'y a plus d'offices mais accueil beaucoup de concerts grâce à son acoustique incomparable. Je terminerai par la petite rivière, le Jabron (le long duquel se tient, chaque vendredi le marché où l’on trouve – entre autres – un délicieux saucisson au Picodon et un autre aux myrtilles tout aussi délicieux).
Chaque année il y a aussi une très jolie crèche de Noël, dont le thème est cette année les gens du voyage. Un diaporama pour vous faire découvrir cette jolie crèche 2012 !
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Par Monelle le 24 Septembre 2012 à 05:00
Après une petite sieste bien méritée pour nous reposer des visites du matin, nous voilà repartis pour……
MONTARCHER
Au cæur des Monts du Forez c'est le village le plus haut de la Loire, coiffant un promontoire de 1 162 mètres d’altitude, offrant sur 360° une vue imprenable et une multitude de sentiers balisés Il est le moins peuplé du département, 75 habitants.
De la terrasse de la petite église (XII-XV siècle) sous une vaste porte archère d'où l'on domine toutes les vallée environnantes, vue sur le mont Pilat, le Mézenc, les sucs de la région d'Yssingeaux, et les monts de la Margeride. Le Village conserve des vestiges d’enceinte médiévale, des maisons de pays en granit.
A l’intérieur de la très jolie chapelle, se trouve une très belle Poutre de Gloire en bois, peinte et sculptée qui raconte la création du monde. Au départ de l’arc la spirale représente la création de l’univers <Que la lumière soit >, ensuite l’on voit des feuilles de fougères et des fleurs <Que la terre germe l’herbe verte et toutes plantes portant leur semance > Puis cinq personnages en procession
< Créons l’homme à notre image > L’arc se termine par une rosace exprimant le rayonnement de la < Gloire Divine > ……Cette poutre de Gloire semble être du XVè ou XVIè siècle.
Sous le porche de l'église, vous pourrez admirer une mystérieuse statuette de la déesse mère qui donne le sein à deux enfants... Antérieure à la chrétienté, elle fut découverte au cours de la restauration de l’église.
Voici quelques photos....
Les prêtres de Montarcher furent un temps inhumés dans la chapelle gauche. On y trouve la pierre tombale du premier d'entre eux, l'abbé Claude Ferrier, sur laquelle ce dernier est représenté, revêtu de la dalmatique (chasuble).
A bientôt pour un autre coin de France !!!
http://data0.eklablog.com/monelle/mod_article53026049_505c38eff3923.jpg
http://data0.eklablog.com/monelle/mod_article53026049_505c39fabdae6.jpg
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Par Monelle le 21 Septembre 2012 à 05:00
La Dombes est un plateau marqué par une multitude d'étangs alimentés par les précipitations.
Les étangs sont de création artificielle dont la plus ancienne remonte au XIIIè siècle.
Il y a actuellement environ 1100 étangs répartis sur 67 communes du département de l'Ain. Ces étangs sont alimentés par les eaux de ruissellement et les pluies. Pour compléter leur remplissage, il s'est édifier au fil du temps un système de chaîne d'étangs dont le fonctionnement dépend de l'accord de tous les propriétaires.Pourquoi LA Dombes
La question de l'utilisation du pluriel ou du singulier pour nommer la région est sujette à discussion. Les Dombistes actuels utilisent aussi bien l'appellation« la Dombes », mais seule l'utilisation du singulier est correcte ; c'est d'ailleurs de cette manière qu'on reconnaît les Dombistes originaires.
On notera à ce sujet le nom de la commune du pays Villars-les-Dombes qui prête à confusion. Ici, le “les” vient du latin latus et signifie “à côté” de la Dombes. Il faudrait d'ailleurs écrire Villars-lès-Dombes où je le rappelle se trouve le "Parc aux oiseaux"Au royaume des grenouilles
En se promenant le long des étangs, grandes étendues d'eau bordées de joncs, on peut entendre chanter les grenouilles et parfois les voir, perchées sur une feuille. On a du mal à croire que ce paysage, qui semble très naturel, a entièrement été construit par les moines à partir du XIe siècle à des fins piscicoles.
Au fond un champ de blé - La Dombes en automne - petite grenouille -
Scène de pêche - Toile d'araignée au lever du jourJadis, la Dombes n'était qu'un vaste marécage impraticable. On ne manquera pas non plus le château de Joyeux datant du XIXè s.
Le Thou
C'est un ménagement de maçonnerie (parfois de bois) placé au milieu de la chaussée (voir plus bas) et qui permet de gérer les niveaux d’eau et les vidanges de l’étang.
Il se compose de deux colonneaux, supportant un chapeau, percé en son milieu pour laisser passer une dagne, grande tige qui par l’intermédiaire d’un boulon, permet d’actionner la montée ou la descente de la bonde, sorte de vanne ou martelière installée au pied du thou. Deux bras construits en forme de V devant le thou facilitent l’évacuation de l’eau vers l’œil et la bachasse (respectivement orifice et canal d’écoulement).
* Le mot thou, ou tou, selon le Dictionnaire du français régional de l’Ain, viendrait du latin tubus désignant un conduit ou un canal (tô ou teu, en patois régional)
Voilà une jolie balade qui se termine.... en attendant la prochaine !!!
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