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    Le Vent de l'Eau

     

    Connaissez-vous le Vent de l'Eau ? Non ? C'est bien dommage !

    Un jour le vent et l'eau se rencontrèrent, il faisait grand soleil. Un peu surpris le vent décida de murmurer des mots doux à l'eau et, soufflant doucement tel un zéphyr, il provoqua de jolies petites vagues qui en rejoignant le rivage renvoyaient les paroles du vent.

    Depuis ce jour ils ne se quittèrent plus, même les jours où le vent se mettait en colère.

    Assise sur un rocher, Elle écoutait intensément ce murmure sur lequel Elle laissait flotter ses rêves... voguer sur les flots avec un joli petit voilier qui l'emmènerait loin, très loin sur une île où elle pourrait, pour l'éternité, écouter ce chant d'amour !

    Les heures ont passé, le soleil plongeait et la lune se levait il était temps de quitter son rêve mais en gardant dans son souvenir le chant du vent !

     

     

    Texte pour le Nid des Mots dont le thème est ce mois-ci :

    "Écrire un dialogue entre deux éléments naturels"

     

     

     


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    A.B.C.  nous propose de s'associer à son atelier d'écriture, qui se déroule une fois par mois à Panissières, et dont le thème est le suivant : 2 photos, 1 texte (le texte de votre choix doit unir les deux photos)

    Voici les deux photos prises aux floralies de Bourg en Bresse en novembre 2013

     

                         

     

    Voici mon idée :

    Le peintre et les îles Marquises !

     

    Assis sous un palmier près de sa case le regard du jeune peintre, Paul, va de la mer à la grande toile posée sur le chevalet.

    Palette de couleurs et pinceaux en main il cherche à reproduire le tableau qui s'offre à ses yeux. Déjà sur la toile est esquissé le grand rocher mais il voudrait capter cette pirogue qui passe devant lui, beaucoup trop vite ! Son regard se fixe intensément sur elle afin d'en garder une image intérieure.

     Soudain, le bateau se fige comme hypnotisé et Paul de son pinceau trace rapidement un dessin de celle-ci en la positionnant devant le rocher.... une minute, dix minutes... il ne saura jamais combien de temps ce « miracle » s'est produit  ou s'il a simplement rêvé !

    Il abandonne un instant sa toile et rejoint sa case pour se rafraîchir, se reposer un peu et revient confiant, reprend ses pinceaux et lentement le tableau prend forme devant lui.

    Paul sait que son tableau sera réussi !!!!

     

    Photo du net

     

     


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  • Il fait froid dehors, il est bon de se blottir dans notre fauteuil, un bon livre à la main !

    Voici un texte écrit en juin 2011 pour Mille et Une !

     

    La bibliothèque et le temps de lire !

     

     

     

    La bibliothèque et le temps de lire !

    Eric Belin – Le temps de lire 

     

    La bibliothèque et le temps de lire ! 

     

    J’ai toujours été amoureuse des livres et je sais que dans la grande maison, près du parc il y a une bibliothèque immense et je rêve de la voir mais le propriétaire des lieux acceptera-t’il de me recevoir ?? et surtout je me pose la question : est-ce que vraiment tous ces livres sont lus de la première à la dernière page ? Certains, sans aucun doute ! 

    Sitôt l’idée en tête, je décide de tenter ma chance. Arrivée devant la porte de cette imposante maison bourgeoise, je frappe, un majordome vient ouvrir et me demande l’objet de ma visite, ce que je fais aussitôt ; il semble surpris mais me fait entrer, me priant de patienter. Quelques minutes plus tard il me conduit vers la bibliothèque où un vieux Monsieur à la grande barbe blanche m’accueille avec le sourire. 

    Dans la grande et haute pièce trois pans de mur sont recouverts de livres… Toute la littérature se trouve réunie sur ces rayons, où les ors des jaquettes brillent dans le soleil qui entre par les grandes fenêtres. 

    Rimbaud flirte avec George Sand alors que Balzac se mesure avec Victor Hugo. Galilée compare ses découvertes avec celles de Léonard de Vinci. Ulysse raconte son voyage à Christophe Colomb, autre grand voyageur. Les grandes encyclopédies sur leur rayon dominent tout ce petit monde. 

    Imaginez le temps qu’il a fallu pour écrire tout cela mais aussi celui de lire tous ces ouvrages ! 

    -        Bonjour Mademoiselle, je suis surpris et honoré que vous manifestiez de l’intérêt pour mes livres, que voulez-vous savoir ? 

    -        Bonjour Monsieur, je vous remercie de votre accueil. Depuis très longtemps j’aime la lecture et je sais que certains livres prennent beaucoup de temps, je voudrais savoir si, vous-même, vous avez lu la totalité des livres que vous possédez ? 

    Avec un petit sourire malicieux, il me répond : 

    -        Non mademoiselle, j’en ai lu un grand nombre mais pas tous, j’en ai parcouru certains, d’autres que je consulte en cas de besoin, les encyclopédies par exemple. Et certains dont j’aime lire certains passages de temps à autre ! 

    - C’est aussi ce que je fais, lui dis-je, mais je n’en possède pas beaucoup, Homère, La Comédie Humaine de Balzac, Victor Hugo… des romans bien sûr, des livres sur les grands voyages, dont un écrit par une amie sur son voyage en Asie ! 

    Et pendant un après-midi entier, nous avons exploré les livres que nous aimions, il m’a appris énormément de choses… mais encore trop peu, alors il m’a proposé de revenir le voir… ce sera pour bientôt ! 

    Et savez-vous ? Je n’ai pas vu le temps passer !!!! 

    Monelle – juin 2011 

     


      


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    Une peite histoire ? D'accord !!

     

     

     

    Pendant les grosses chaleurs, je me suis replongée dans la lecture ayant à ma disposition un assez grand nombre de livres !

    Une de mes dernières lectures : « Orient Express » de Pierre Marie REMY, m’a inspiré cette petite histoire … 

     

    Une peite histoire ? D'accord !! 

     

    Un train de rêve !

     

    Un matin de Mai ensoleillé Sophie et Damien vont prononcer leurs vœux de mariage. Toute la famille est réunie, tous les proches amis sont là pour participer à ce grand jour. Sophie dans son long fourreau blanc semble une princesse et le jeune homme dans son habit à queue de pie n’est pas mal non plus !

    Après un repas, quelques danses… les jeunes tourtereaux se sont éclipsés pour un voyage de noces que peu de couples peuvent s’offrir.

    Un ami dans la confidence, les emmène à la gare de l’Est où les attend sur le quai N°1 le plus prestigieux des trains qui par Stuttgart, Munich… va les emmener à Venise… Le Simplon-Orient-Express !

    Sophie est très impressionnée en arrivant sur le quai et demande à Damien :

    -      Chéri, tu es sûr que c’est ce train-là que nous prenons ?

    -      Oui, mon cœur, c’est bien celui-là, tu peux monter.

    Le chef de train averti, vint les accueillir et les conduire jusqu’à la cabine N°5, ouvrant la porte il leur souhaita un très bon voyage.

    Damien, selon la tradition pris son épouse dans ses bras pour la déposer à l’intérieur d’un décor inouï fait de soie rouge et de bois précieux avec, au centre d’un guéridon, un gros bouquet de roses blanches.

    Devant ce décor irréel Damien en oubliait de reposer Sophie à terre, tout aussi ébloui ! Reprenant leurs esprits, ils commencèrent par échanger un long baiser.

    Il était trois heures du matin et pas question de dormir…

    -      Ma chérie que dirais-tu d’aller boire une dernière coupe de champagne ?

    -      Tu es fou, à cette heure-ci le bar est fermé.

    -      Mais non mon cœur, il est sûrement ouvert ! Allez viens !

    Les voilà partis à la recherche du bar qui était ouvert bien entendu, et là encore ils furent abasourdis par le luxe de celui-ci, avec ses fauteuils de cuir fauve, profonds à souhait, des petites lampes de cristal et porcelaine fine sur les guéridons.

    Une peite histoire ? D'accord !! 

    A peine assis, comme par magie, le serveur en gants blancs vint leur servir le champagne. D’autres personnes étaient installées et prévenues par leur petit doigt peut-être, se levèrent d’un bloc, en criant :

    Vive les mariés !

     

    La fin de nuit fût pleine de gaîté de chansons et de champagne. Sophie et Damien regagnèrent leur cabine aux premières lueurs du jour pour vivre, enfin, leur « nuit » de noces… un peu décalée !!!!

     

    Monelle – sept. 2013

     

     


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    David Alfaro Siqueiros - Défaillance

     

    Près de la source 

    C’est l’été et, sous les arbres, la source fait entendre son murmure avant d’aller rejoindre la jolie mare au centre de la clairière, dont elle rafraîchit en permanence l’eau pure. Un nénuphar et quelques algues lui font une parure scintillante au moindre rayon de soleil !

    Amandine aime beaucoup venir se reposer dans ce coin idyllique, allongée sur l’herbe, les yeux fermés, son esprit vagabondant au gré de sa fantaisie. 

    . Parfois elle se prend pour une fée capable de faire apparaître le Prince Charmant ! Mais un jour 

    Un jour, lorsqu’elle arriva dans la forêt, elle fut surprise de ne point entendre la source chanter et une odeur nauséabonde lui parvint, soudain inquiète et apeurée, elle se dirigea vers la petite mare mais s’arrêta net. Celle-ci était couverte de choses gluantes et qui semblaient avancer vers elle, ces choses rampaient et l’odeur qu’elles dégageaient devenait insupportable. Amandine voulut rebrousser chemin mais ses pieds ne lui obéissaient plus, ils semblaient souder au sol ! Elle essaya de crier mais aucun son ne sortit de sa bouche, même ses bras cherchant à saisir une branche salvatrice étaient complètement paralysés. Une sueur froide inonda tout son corps car elle sût qu’elle ne pourrait être sauvée encore, encore elle voulut crier………..

    -    Amandine, Amandine, réveille-toi, qu’y-a-t’il ? pourquoi hurles-tu ainsi ?

    Lui disait sa Maman en la secouant pour la réveiller. Amandine venait de faire un rêve qui avait mué en terrible cauchemar ! Encore toute tremblante et en sanglots, elle se jeta dans les bras protecteurs de sa Maman !!!

     

    Monelle mai 2011

    Texte écrit pour Mill-et-une

     


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    Une balade ludique !!!

     

     

    Pour une fois je vous propose un peu d'humour !!!

    Il suffit de folatrer sur les routes de France et d'y croiser le nom de certains villages .........

     

    Un jour de balade à.... 

     

     

    Arriva l'heure de .... 

     

     

    On décida de prendre.... 

     


    j'ai dit juste un  
      !!! 

     

    Et là, on se retrouve... 


     

     

    On a essayé de faire le .... 

     


    le "Marrant" moin sûr !!
     

     

    Et on s'est retrouvé à.... 


     

     

    dans... 


     

     

    Malgré le noir on y a vu .... 

     


    (désolée)
     

    et les ... 


     

     

    Croyez-moi, c'est.... 


     

     

    Et puis après .... 

     




    Plus rien... c'est vite dit, car il y a
    une belle église du 12/13è siècle...







    Voilà une balade qui sort de l'ordinaire, qu’en pensez-vous ??

     

     

     

     


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    Dirigée vers le service d’urgence, Audrey n’a toujours pas repris conscience, une nouvelle piqûre pour soutenir le cœur est faite. Pascal, qui n’est pas son médecin traitant actuel, malgré le dossier qu’il présente (sa secrétaire le lui ayant apporté) n’est pas admis à entrer et tourne comme un ours en cage, interpellant chaque personne sortant de la salle.

    Soudain le chef de service s’approche de lui, avec une mine sombre et lui annonce que l’état d’Audrey donne de grandes inquiétudes, tous ses organes vitaux semblent s’affaiblir puis reprennent sans que l’on comprenne pourquoi, et impossible d’interroger son médecin actuel, s’il y en a un et le dossier de Pascal, même s’il est très complet, date de trois ans.

    Les minutes passent quand un interne sort de la pièce en courant et informe les deux hommes qu’Audrey a repris connaissance et que tout a l’air d’être revenu normal. Soulagement bien sûr mais le mystère reste entier !

    Pascal est autorisé à la voir. Lorsqu’elle l’aperçoit, malgré sa faiblesse, un air surpris surgit :

    -      Vous êtes toujours là ?

    -      Bien sûr, je ne vous ai pas quitté un instant et vous pouvez vous vanter de m’avoir fait une belle frayeur, mais ne parlez pas, vous êtes encore très faible.

    -      Que s’est-il passé ?

     A la question d’Audrey, d’une voix douce, il lui raconta tout depuis la remise en marche du train. D’une manière inconsciente il lui avait pris la main qu’elle ne lui avait pas retirée, son regard ne lui était plus hostile, comme si une partie de sa vie s’était effacée. Inquiet il lui demanda s’il elle pouvait indiquer le nom de son généraliste actuel afin que l’hôpital puisse prendre contact avec lui.

    -      C’est le docteur X, mais je ne l’ai pas vu depuis deux ans.

     

    Rassuré, il lui dit qu’il fallait qu’elle se repose et qu’il reviendrait plus tard. Elle le regarda de ses beaux yeux et lui dit :

     

    -      Pardon, je vous ai mal jugé il y a trois ans mais je comprends maintenant que vos sentiments étaient sincères !

    -      Et ils n’ont pas changés, lui répondit-il.

     

    Les semaines ont passé sans qu’on découvre ce qui s’était passé pour Audrey. Elle reprit des forces et peu à peu son activité. Ses relations avec Pascal d’haineuses sont devenues de l’amitié et au fil du temps de la tendresse… un nouvel avenir s’ouvrait devant eux !!!!

     

    Monelle  -  oct. 2011

     

     

     


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  •  Bonjour à tous,

    Certains d’entre vous ont eu des difficultés à mettre un com’ sur mon article de jeudi et d’autres ont eu des codes qui se sont ajoutés sur celui de lundi !

    Je suis désolée et espère que ces désagréments vont cesser ! Merci de continuer à suivre mon histoire.

    Je reviens vers vous dès lundi

    Nouvelle : Quand le destin s'en mèle !  (3)

     

     

    Nouvelle : Quand le destin s'en mèle !  (3)

     

     

     

    Les voyageurs sont toujours sur le ballast…. L’attente devient de plus en plus longue pour tout le monde, se sentant mieux Audrey demanda au médecin de bien vouloir s’éloigner ; il commença par refuser mais la voyant s’agiter de nouveau il descendit du wagon et, sous un prétexte futile, demanda à une personne de bien vouloir rester à proximité.

    Il n’arrivait toujours pas à comprendre les raisons profondes qui motivaient la jeune femme, pourquoi ce rejet voire ce dégoût qui aurait pu, à la rigueur, se concevoir si elle avait été homosexuelle, hors il savait que ce n’était pas le cas. Il se promit d’en avoir le cœur net et de lui demander les raisons de son attitude car depuis, plus d’une année, ses sentiments n’avaient pas changés et très souvent il avait été tenté de reprendre contact. Sans vouloir l’espionner, il avait continué à se soucier d’elle et avait constaté qu’elle vivait en solitaire, semblant vivre uniquement pour son travail.

    Une heure trente s’était écoulée quand le haut-parleur se remit enfin à crachoter puis annoncer que les voyageurs pouvaient reprendre leur place, que le train allait poursuivre sa route !! Le même scénario se produisit : brouhaha, bousculade…… enfin le convoi s’ébranle !!

    Audrey regagne son compartiment et apprécie de retrouver le calme et délaissant ses dossiers qui maintenant peuvent attendre, sa réunion devant être terminée, elle décide de s’allonger afin de récupérer car son malaise est encore là, elle ne se sent pas très bien !

    Pendant ce temps Pascal, toujours inquiet, cherche à la retrouver dans le train quand, finalement, il la découvre allongée mais très pâle et se rend compte qu’elle a de nouveau perdu connaissance. Affolé, il constate que son pouls est très faible mais malheureusement il n’a pas sa mallette médicale avec lui, seulement son porte document, mais se souvenant que dans chaque wagon il y a un téléphone en liaison avec la cabine de pilotage (sans doute pour éviter la sonnette d’alarme ??) il se précipite et explique la situation et on lui répond qu’un contrôleur vient le rejoindre avec ce qu’il faut !

    Il rejoint le compartiment d’Audrey, essaie de la ranimer mais sans succès, heureusement le contrôleur arrive avec la mallette de secours et il trouve de quoi lui faire une piqûre tout en demandant combien de temps avant d’arriver en Gare de Lyon ?

    -      Vingt minutes, Docteur. 

    -      Est-il possible qu’une ambulance soit en gare à notre arrivée pour transporter immédiatement Madame à l’Hôpital le plus proche ? 

    -      Je fais le nécessaire de suite, Docteur.

    Pendant que le contrôleur s’éloigne quelque peu, Pascal fait la piqûre tout en essayant de faire revenir Audrey à elle, sans succès. Dans sa tête il essaie de se remémorer les détails de son dossier médical, mais il a du mal aussi appelle t’il son cabinet et demande à sa secrétaire de ressortir le dossier et de lui donner les principaux renseignements dont il a besoin.

    -      Ce sont les pompiers qui prendront en charge votre patiente.

    -      Très bien, ils pourront faire le nécessaire de suite. Merci de votre aide.

    -      Est-ce grave, Docteur ?

    -      Je ne sais pas en tout cas ce n’est pas normal, d’autant qu’elle tarde à reprendre connaissance.

    Le train arrivait en gare, et Pascal pu voir les pompiers qui, très bien renseignés, se trouvaient à la hauteur du wagon et purent prendre en charge immédiatement Audrey, toujours inconsciente. Pascal se fit connaître et demanda à l’accompagner, ce qui lui fut accordé. Il donna de premières indications sur la patiente et rappela sa secrétaire qui lui donna tous les renseignements nécessaires qu’il transmit aussitôt au médecin-pompier. Le trajet étant très court la prise en charge par l’hôpital, lui aussi prévenu, se fit sans attendre.

     

    Suite et fin mardi !!

     


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    Quand le destin s’en mêle !!! – Suite 1 

     

    Quand le destin s’en mêle !!! – Suite 1    

     

    On retrouve Audrey allongée sur le ballast, plusieurs personnes autour d’elle mais qui ne savent trop quoi faire lorsque qu’un homme, d’une quarantaine d’années, demande de le laisser passer !

     

    -      Je suis le médecin Pascal Marin, je vais m’occuper d’elle, je vous demande de bien vouloir vous écarter… merci !

     

    Après s’être assuré qu’il ne s’agissait bien que d’une syncope, probablement due à la chaleur, il entreprit de réveiller la jeune femme tout en vérifiant son pouls. Au bout de longues minutes elle commence à respirer plus régulièrement, ouvre de grands yeux étonnés et demande :

     

    -      Où suis-je, que se passe-t’il ?

    -      Rien de grave, vous avez eu un coup de chaud et vous avez perdu connaissance.

     

    En entendant cette voix, elle tourne la tête :

     

    -      Vous !

    -      Oui moi, mais restez calme sinon votre malaise risque de s’aggraver.

    -      Mais que faites-vous ici, que m’avez-vous fait ?

    -      Absolument rien, je vous ai simplement aidée à revenir à vous, avec deux ou trois claques, je vous l’avoue…

     

    Voyant que la jeune fille se remettait et que de toute évidence elle connaissait ce médecin, les autres voyageurs s’écartèrent afin de les laisser seuls. C’est alors que se présenta vers le groupe trois hommes en uniformes les priant de bien vouloir ouvrir leurs bagages. Les questions fusèrent :

     

    -      Mais enfin pourquoi, on n’est pas des terroristes…

    -      Vous avez un mandat ?

    -      Ne touchez pas à mes affaires, cria une femme au bord de l’hystérie…

     

    Pendant ce temps, Audrey et le médecin semblait avoir une discussion assez houleuse :

     

    -      Pourquoi m’avez-vous suivie, vous aviez juré de me laisser tranquille,

    -      Désolé, je ne vous ai pas suivie mais, comme vous, je me rends à Paris pour un colloque et il se trouve que nous avons pris le même train. Sans cet arrêt nous ne nous serions certainement pas croisés.

     

    Les agents de déminage s’approchèrent d’eux en demandant à voir leur bagage, ce qui fut rapidement fait s’agissant de simples porte-documents, et demandèrent s’ils pouvaient faire quelque chose pour la jeune femme.

     

    -      Oui, si Madame pouvait remonter dans le wagon pour être à l’ombre, ce serait bien, car je crains que la chaleur de plus en plus forte ne provoque un nouveau malaise.

    -      Entendu, répondit l’un deux, à condition que Madame reste dans l’entrée.

    -      Pas de problème.

     

    Se laissant aider avec réticence, Audrey remonta dans le wagon et s’assit sur la première marche qui montait à la mezzanine.

     

    Le médecin semble inquiet, car il connait la jeune femme pour l’avoir soignée pendant ses tentatives d’avoir un bébé, bien qu’elle soit célibataire, mais qui à chaque fois, malheureusement,  ont tournées au désastre. Audrey est une très jolie jeune femme et au cours des semaines, voire des mois, le médecin s’est pris d’affection pour elle, affection qui a vite tournée en un sentiment plus fort et un jour il lui en a fait part :

     

    -      Audrey, j’ai quelque chose à vous dire, je vous aime !

     

    Mais pour toute réponse, la jeune femme le souffleta, pris ses affaires, et avant de sortir de la pièce lui fit jurer de ne plus jamais avoir de contact avec elle. Surpris de cette réaction, il ne sut que lui promettre.

     

    Depuis ce jour, Audrey arrêta toute autre tentative et se résigna à ne jamais avoir d’enfant. La cicatrice a été longue à s’atténuer, elle se jeta corps et âme dans le travail et va, depuis quelques mois, beaucoup mieux, mais voilà que tout à coup, tout revenait… et tout ça pour une bombe qui n’existait probablement pas !

     

    La suite samedi ……

     


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    Nouvelle : Quand le destin s'en mèle !!!

    Juste deux ou trois jours

      

      

      

    Depuis un certain temps, j’ai envie de partager avec vous, une ’petite’ nouvelle que j’ai écrite il y a bientôt un an et je pense que le moment est venu. Vous la retrouverez, si vous le voulez bien, sur quatre articles.

     

     

     

    Quand le destin s’en mêle !!!

     

        
    Edgar Hopper, le compartiment 

     

    C’est un jour de semaine, sur les quais de la gare il y a peu de monde et Audrey aimerait bien trouver une place dans un compartiment désert, elle se rend à une réunion professionnelle et a encore plusieurs dossiers à consulter ! Serait-ce son jour de chance… personne ici, elle s’empresse d’entrer et s’installe en attendant que le train démarre, ce qui ne saurait tarder !

     

    Voilà, elle va pouvoir travailler, sort ses dossiers et commence à les compulser, de temps à autre elle regarde par la fenêtre défiler le paysage, le voyage ne sera pas long, deux heures seulement. Elle emmagasine les informations afin de défendre une affaire qui peut rapporter gros à son entreprise et, surtout, un avancement pour elle si elle réussit !

     

    Soudain, elle se rend compte que le train ralenti pour s’arrêter complètement, cela ne l’inquiète pas trop, cela arrive quelquefois ! Mais une voix, dans les haut-parleurs demande aux passagers de bien vouloir prendre leurs bagages et descendre du train. Soudain une peur panique s’empare d’elle, elle a du mal à rassembler ses dossiers, ses mains tremblent ; enfin elle sort de son compartiment et suit les autres voyageurs, elle est pâle et couverte de sueur !

     

    -       Que se passet’il ?

    -       Nous dira-t’on enfin pourquoi on doit descendre ?

    -       Attention, doucement, ne bousculez pas ! 

     

    Les passagers sont de plus en plus énervés, mais enfin Audrey réussi à descendre du wagon et rejoint un groupe aussi peu rassuré qu’elle. Sur le ballast, le soleil commence à chauffer sérieusement, pas le plus petit carré d’ombre, elle commence à avoir soif mais n’a malheureusement rien pour étancher sa soif ! Soudain elle pense qu’il lui faut prévenir de l’incident la personne responsable de la réunion à laquelle elle se rendait, prend son portable et fait le nécessaire.

     

    Après des minutes interminables, un haut-parleur crachote d’abord des paroles inaudibles, puis une voix plus claire annonce :

     

    -       il y a eu une alerte à la bombe et l’on attend le service de déminage, nous vous demandons de bien vouloir ne pas vous éloigner, un contrôle des bagages sera effectués. Merci de votre attention !

     

    A ces paroles, un brouhaha indescriptible et des cris de colère s’élèvent çà et là :

     

    -       On se fiche de nous, pourquoi nos bagages ?

    -       Je veux rentrer chez moi, j’ai payé mon billet !

    -       Moi j’en ai marre, je m’en vais, la route est tout près, je ferai du stop !

     

    Soudain, un petit enfant se met à pleurer et sa mère, affolée, demande si quelqu’un a de l’eau… mais sa demande ne rencontre aucun écho !

     

    Audrey, comme beaucoup, reste silencieuse, elle est de plus en plus pâle, a de la peine à respirer sous cette chaleur qui ne cesse de monter et soudain elle s’affaisse lentement, elle vient de perdre connaissance !

     

     

    Qu’arrive-t-il à Audrey ??? La suite Jeudi !


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