• Nous ne sommes pas samedi, je sais, mais ne dit-on pas que l’exception confirme la règle ???

    Vous vous souvenez, je pense de mon billet de l’Art du samedi, portait sur les aquarelles de Gilbert ABRIC. Ce dernier avait eu la gentillesse de déposer un commentaire et de m’envoyer une……

     

     

    A laquelle j’ai répondu en allant, samedi dernier, accompagnée de mon amie Jacqueline, découvrir avec beaucoup de plaisir les œuvres de l’exposition et où nous avons rencontré Mr Albric avec lequel nous avons beaucoup parlé peinture... normal n'est-ce pas ?

    Si je vous parle aujourd’hui de cette manifestation c’est qu’elle a lieu jusqu’au 14 avril et permettre à ceux qui habitent Lyon ou sa région, d’aller y faire un tour.

     

     

     

     

    Créée en 2001 à partir d'un groupe d'amis artistes, l'exposition annuelle des Douze à l'Espace Berthelot réunit onze peintres et un sculpteur, représentant des styles très différents de l'aquarelle figurative de Gilbert Abric à l'abstraction lyrique de Chantal Hayette. Dans une atmosphère intime, noyée dans le soleil de l'après-midi, vous allez découvrir des œuvres étonnantes et rencontrer des artistes passionnés.

     

    J’ai bien sûr pris quelques photos que vous pourrez découvrir dans le diaporama ci-dessous……

     

     

     

     


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  • René DIAZ..... PeintreDessinateur-Caricaturiste !

     

     

    René DIAZ..... PeintreDessinateur-Caricaturiste !

     

    Fin 2009 mon amie Jacqueline et moi sommes allées au vernissage de l'exposition consacrée à Monsieur René Diaz, qui ne représentait qu'une infime partie de son travail. Voici quelques unes des photos que nous avons prises !


    René Diaz

     

    René DIAZ..... PeintreDessinateur-Caricaturiste !

     

    Né à Saint-Étienne en 1926, René Diaz a 7 ans lorsque ses parents s’installent en Espagne. Adolescent, il découvre sa vocation artistique auprès du professeur Juan Guadrado-Ruiz. Il participe à la création du groupe Indaliano avec le peintre sculpteur Jesus de Perceval. A 18 ans, il part perfectionner son art à Barcelone et suit les cours de l’Ecole des arts et métiers artistiques et s’initie à la céramique aux côtés de Manuel Pastor. Il fonde en 1948 le groupe Prat et devient illustrateur pour le journal Diario de Barcelona, avant de revenir en France à la fin de l’année 1949. 


    En 1957, René Diaz entre au journal Le Progrès de Lyon en qualité de reporter-dessinateur et illustrera pour ce journal tous les comptes rendus d’audiences et les grands procès. La loi française interdisant tout appareil photographique caméra ou micro dans l’enceinte des tribunaux, les journaux recourent aux dessinateurs de presse, auteurs des seules images qui soient accessibles au public.

    René DIAZ..... PeintreDessinateur-Caricaturiste !

    M° Pascal Muselli


    Ainsi, en 1987, René Diaz est sollicité par Le Progrès pour couvrir le procès Barbie et devient également le correspondant de deux agences de presse étrangères. De ces huit semaines d’audiences, le journaliste-dessinateur a rapporté plus de cent soixante croquis qui sont autant d’instantanés, témoignages exceptionnels du déroulement du procès. Dans sa maîtrise de « l’art de l’instant », l’artiste parvient à saisir en quelques traits l’intensité des regards, la position des mains, les sentiments de chaque personnage, et à restituer avec justesse et profondeur le drame qui se joue.
     

    René DIAZ..... PeintreDessinateur-Caricaturiste ! 
    Entrée de Klaus Barbie au tribunal

    Publiés au jour le jour, certains de ces portraits ont également illustré le recueil Chronique du procès Barbie paru aux éditions du Cerf. 


     

    René DIAZ..... PeintreDessinateur-Caricaturiste !

     

    Retravaillés et stylisés dans le cadre d’un travail plus personnel, ces croquis ont été rassemblés par René Diaz en soixante-seize dessins au fusain, donnés par l’artiste au Musée d’Art de Yad Vashem. Ces dessins, dont une sélection est présentée dans le cadre de cette exposition permettent au spectateur de découvrir le procès à travers les yeux de l’artiste.

     

    René DIAZ..... PeintreDessinateur-Caricaturiste !

     

    Un témoin

     

     

    De sa vie en Espagne, il a gardé cet attrait pour les taureaux et les danseuses de flamenco !!



    René DIAZ..... PeintreDessinateur-Caricaturiste !

    Un très grand Caricaturiste, vous ne trouvez pas ?
     

     

     


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  • Pour ce jeudi-poésie un petit poème d’ Arthur Rimbaud  (Mars 1870) 

     

     

     

     

    Poésie du jeudi !

     

     

     

    Sensation

     

    Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
    Picoté par les blés, fouler l'herbe menue :
    Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
    Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

     

    Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
    Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
    Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
    Par la nature, heureux comme avec une femme.

     

     

    Poésie du jeudi !

     

     

    Ces jours d’été arriveront peut-être mieux que ceux de ce printemps !!!

     

     

    Poésie du jeudi !

     

     

     

     


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  •   

     

    Origine, histoire, dictons du MOIS D'AVRIL 

     

    (D'après « La légende des mois », paru en 1881)


     

    Les Romains donnaient au mois qui succède à Mars le nom d'aprilis, du mot latin aperire, qui veut dire ouvrir, soit « parce que, dans ce mois, les bourgeons commencent à s'ouvrir », soit « parce que la terre semble ouvrir son sein en se couvrant d'une végétation nouvelle ». Du mot latin aprilis nous avons fait avril. 

     
     


    Le mois d'avril était consacré à la déesse Cybèle, la mère des dieux, comme l'appelaient les Grecs.
     

     
     

    Origine, histoire, dictons du Mois d'AVRIL 

     
       

    Cybèle 

     
     
     

    Pour nous, le 1er avril, à défaut du culte de Thésée, nous pratiquons la coutume du poisson d'avril. Quelle est l'origine de cette plaisanterie vraiment absurde ? On raconte que le roi Louis XIII faisait garder à vue, dans le château de Nancy, un prince de Lorraine. « Le prisonnier trouva moyen de se sauver, le 1er avril, en traversant la Meuse à la nage, ce qui fit dire aux Lorrains que c'était un poisson qu'on avait donné à garder aux Français. » 

     


    Enfin, une dernière étymologie, qui, à vrai dire, nous paraît la meilleure, bien qu'elle ne nous apprenne pas l'origine des mystifications du 1er avril : En avril, le soleil vient d'entrer dans la constellation zodiacale qu'on appelle les Poissons. 

                        

     

    Origine, histoire, dictons du Mois d'AVRIL

     
     


    Parmi les fêtes romaines qu'on célébrait en avril, signalons : le 4, les jeux Mégalésiens ; le 7, les fêtes de la naissance d'Apollon et de Diane; Le 21 avril, jour anniversaire de la fondation de Rome, on célébrait les Parilies, fête instituée par l'empereur Adrien et pendant laquelle on ne faisait aucun sacrifice sanglant. Le 25, on célèbre les Robigales, en l'honneur de la déesse qui préserve les blés de la rouille. Le 30, ont lieu les Larentales, en l'honneur d'Acca-Larentia, nourrice de Romulus et de Rémus, et qu'on avait surnommée la Louve ; ce qui a fait croire que Romulus avait été allaité par la femelle d'un loup.
     

     
       

    Acca Larentia et faustulus

     
     
     
           

    Origine, histoire, dictons du Mois d'AVRIL

    Quelques dictons : 

     

    Avril entrant comme un agneau
    S’en retourne comme un taureau

            En avril, le sureau doit fleurir
            Sinon, le paysan va souffrir

    Mars gris, avril pluvieux
    Font l’an fertile et plantureux

             En avril ne te découvre pas d’un fil
             En mai fais ce qu’il te plaît

    Le premier avril, il faut que le pinson boive au buisson.

     Quand on a un sou dans sa poche le 1er avril, on en a toute l'année.


    Alors j’espère que vous aviez un sou dans votre poche, le 1er avril !!!!!!

     

     


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  • La peinture sur soie !!

     

    Vous avez sans doute deviné que les artistes de l’Art du Samedi que je vous présente sont mes coups de cœur !!

     

    Aujourd’hui j’avais envie de vous présenter de la peinture sur Soie, technique très particulière et très belle. Dans mes recherches j’en ai croisé un certain nombre… mais voici ma préférée et pourtant je ne pourrais pas vous dire grand-chose sur elle, voire même rien du tout, car je n’ai pas trouvé un seul mot sur sa biographie, sinon le petit texte ci-dessous que j’ai renoncé à transcrire !!!!!

     

     La peinture sur soie !!

     

     

    Annette Loginova 

     

     

    Même pas une photo d’elle

     

     

    Annette Loginova peinture au sérieux dans sa jeunesse, engagé dans une école d'art. Mezun Ressamlar Birliği üyesi olan bir sanatçı ile bireysel dersler tekniği mükemmel. Les leçons individuelles avec un artiste qui est diplômé de l'Union des Peintres, un membre de la technique est excellente. Sanat ve Sanayi Enstitüsü'nde okudu, "grafik tasarımcı." Elle a étudié à l'Institut d'Art et d'Industrie, "graphiste". Annette sulu ve saf renkler, yumuşak hatları ve bir gülümseme ve bir şey sıcak içinde hissine neden canlı hikayeleri seviyor. Annette couleurs juteuses et pur, des lignes douces et provoquer un sentiment de quelque chose de chaud sourire et récits de vie d'amour. Onun en sevdiği tekniği - batik. Sa technique favorite - batik. Resmi birim olduğunda Bediüzzaman, eserlerinde, Annette batik çift alışılmadık bir tekniği kullanır. Est l'unité officielle de ses œuvres, Annette utilise une technique de batik à double inhabituel. 

     

    Je vous invite à découvrir ses créations dans le diaporama ci-dessous en espérant qu’elles vous plairont autant qu’à moi…

     

     

     

     La peinture sur soie !!

     

     

     


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                                                         Photo prise à 21 h 12 de ma fenêtre le 29/11/2012

     

     

     

     

    Promenade Nocturne 

      

    Déjà la nuit est brune

    Seulement quelques étoiles

    Et Madame la Lune ! 

     

    Je me souviens de mes promenades

    Le soir venu, dans le village endormi.

    De la campagne toute proche

    J’entendais maints petits bruits

    Celui du grillon chantant sa mélodie

    Ou celui de la hulotte appelant son ami.

    Mais aussi le bruit des feuilles

    Bercées par la brise du soir

    Qui se racontaient mille histoires…. 

     

    Déjà la nuit est brune

    Seulement quelques étoiles

    Et Madame la Lune

    Qui vient me dire bonsoir !!!

     

     

     

    Monelle – mars 2013

    Photo eglise de Gréoux – 25/05/2006

     


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    Dirigée vers le service d’urgence, Audrey n’a toujours pas repris conscience, une nouvelle piqûre pour soutenir le cœur est faite. Pascal, qui n’est pas son médecin traitant actuel, malgré le dossier qu’il présente (sa secrétaire le lui ayant apporté) n’est pas admis à entrer et tourne comme un ours en cage, interpellant chaque personne sortant de la salle.

    Soudain le chef de service s’approche de lui, avec une mine sombre et lui annonce que l’état d’Audrey donne de grandes inquiétudes, tous ses organes vitaux semblent s’affaiblir puis reprennent sans que l’on comprenne pourquoi, et impossible d’interroger son médecin actuel, s’il y en a un et le dossier de Pascal, même s’il est très complet, date de trois ans.

    Les minutes passent quand un interne sort de la pièce en courant et informe les deux hommes qu’Audrey a repris connaissance et que tout a l’air d’être revenu normal. Soulagement bien sûr mais le mystère reste entier !

    Pascal est autorisé à la voir. Lorsqu’elle l’aperçoit, malgré sa faiblesse, un air surpris surgit :

    -      Vous êtes toujours là ?

    -      Bien sûr, je ne vous ai pas quitté un instant et vous pouvez vous vanter de m’avoir fait une belle frayeur, mais ne parlez pas, vous êtes encore très faible.

    -      Que s’est-il passé ?

     A la question d’Audrey, d’une voix douce, il lui raconta tout depuis la remise en marche du train. D’une manière inconsciente il lui avait pris la main qu’elle ne lui avait pas retirée, son regard ne lui était plus hostile, comme si une partie de sa vie s’était effacée. Inquiet il lui demanda s’il elle pouvait indiquer le nom de son généraliste actuel afin que l’hôpital puisse prendre contact avec lui.

    -      C’est le docteur X, mais je ne l’ai pas vu depuis deux ans.

     

    Rassuré, il lui dit qu’il fallait qu’elle se repose et qu’il reviendrait plus tard. Elle le regarda de ses beaux yeux et lui dit :

     

    -      Pardon, je vous ai mal jugé il y a trois ans mais je comprends maintenant que vos sentiments étaient sincères !

    -      Et ils n’ont pas changés, lui répondit-il.

     

    Les semaines ont passé sans qu’on découvre ce qui s’était passé pour Audrey. Elle reprit des forces et peu à peu son activité. Ses relations avec Pascal d’haineuses sont devenues de l’amitié et au fil du temps de la tendresse… un nouvel avenir s’ouvrait devant eux !!!!

     

    Monelle  -  oct. 2011

     

     

     


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  •  Bonjour à tous,

    Certains d’entre vous ont eu des difficultés à mettre un com’ sur mon article de jeudi et d’autres ont eu des codes qui se sont ajoutés sur celui de lundi !

    Je suis désolée et espère que ces désagréments vont cesser ! Merci de continuer à suivre mon histoire.

    Je reviens vers vous dès lundi

    Nouvelle : Quand le destin s'en mèle !  (3)

     

     

    Nouvelle : Quand le destin s'en mèle !  (3)

     

     

     

    Les voyageurs sont toujours sur le ballast…. L’attente devient de plus en plus longue pour tout le monde, se sentant mieux Audrey demanda au médecin de bien vouloir s’éloigner ; il commença par refuser mais la voyant s’agiter de nouveau il descendit du wagon et, sous un prétexte futile, demanda à une personne de bien vouloir rester à proximité.

    Il n’arrivait toujours pas à comprendre les raisons profondes qui motivaient la jeune femme, pourquoi ce rejet voire ce dégoût qui aurait pu, à la rigueur, se concevoir si elle avait été homosexuelle, hors il savait que ce n’était pas le cas. Il se promit d’en avoir le cœur net et de lui demander les raisons de son attitude car depuis, plus d’une année, ses sentiments n’avaient pas changés et très souvent il avait été tenté de reprendre contact. Sans vouloir l’espionner, il avait continué à se soucier d’elle et avait constaté qu’elle vivait en solitaire, semblant vivre uniquement pour son travail.

    Une heure trente s’était écoulée quand le haut-parleur se remit enfin à crachoter puis annoncer que les voyageurs pouvaient reprendre leur place, que le train allait poursuivre sa route !! Le même scénario se produisit : brouhaha, bousculade…… enfin le convoi s’ébranle !!

    Audrey regagne son compartiment et apprécie de retrouver le calme et délaissant ses dossiers qui maintenant peuvent attendre, sa réunion devant être terminée, elle décide de s’allonger afin de récupérer car son malaise est encore là, elle ne se sent pas très bien !

    Pendant ce temps Pascal, toujours inquiet, cherche à la retrouver dans le train quand, finalement, il la découvre allongée mais très pâle et se rend compte qu’elle a de nouveau perdu connaissance. Affolé, il constate que son pouls est très faible mais malheureusement il n’a pas sa mallette médicale avec lui, seulement son porte document, mais se souvenant que dans chaque wagon il y a un téléphone en liaison avec la cabine de pilotage (sans doute pour éviter la sonnette d’alarme ??) il se précipite et explique la situation et on lui répond qu’un contrôleur vient le rejoindre avec ce qu’il faut !

    Il rejoint le compartiment d’Audrey, essaie de la ranimer mais sans succès, heureusement le contrôleur arrive avec la mallette de secours et il trouve de quoi lui faire une piqûre tout en demandant combien de temps avant d’arriver en Gare de Lyon ?

    -      Vingt minutes, Docteur. 

    -      Est-il possible qu’une ambulance soit en gare à notre arrivée pour transporter immédiatement Madame à l’Hôpital le plus proche ? 

    -      Je fais le nécessaire de suite, Docteur.

    Pendant que le contrôleur s’éloigne quelque peu, Pascal fait la piqûre tout en essayant de faire revenir Audrey à elle, sans succès. Dans sa tête il essaie de se remémorer les détails de son dossier médical, mais il a du mal aussi appelle t’il son cabinet et demande à sa secrétaire de ressortir le dossier et de lui donner les principaux renseignements dont il a besoin.

    -      Ce sont les pompiers qui prendront en charge votre patiente.

    -      Très bien, ils pourront faire le nécessaire de suite. Merci de votre aide.

    -      Est-ce grave, Docteur ?

    -      Je ne sais pas en tout cas ce n’est pas normal, d’autant qu’elle tarde à reprendre connaissance.

    Le train arrivait en gare, et Pascal pu voir les pompiers qui, très bien renseignés, se trouvaient à la hauteur du wagon et purent prendre en charge immédiatement Audrey, toujours inconsciente. Pascal se fit connaître et demanda à l’accompagner, ce qui lui fut accordé. Il donna de premières indications sur la patiente et rappela sa secrétaire qui lui donna tous les renseignements nécessaires qu’il transmit aussitôt au médecin-pompier. Le trajet étant très court la prise en charge par l’hôpital, lui aussi prévenu, se fit sans attendre.

     

    Suite et fin mardi !!

     


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    Quand le destin s’en mêle !!! – Suite 1 

     

    Quand le destin s’en mêle !!! – Suite 1    

     

    On retrouve Audrey allongée sur le ballast, plusieurs personnes autour d’elle mais qui ne savent trop quoi faire lorsque qu’un homme, d’une quarantaine d’années, demande de le laisser passer !

     

    -      Je suis le médecin Pascal Marin, je vais m’occuper d’elle, je vous demande de bien vouloir vous écarter… merci !

     

    Après s’être assuré qu’il ne s’agissait bien que d’une syncope, probablement due à la chaleur, il entreprit de réveiller la jeune femme tout en vérifiant son pouls. Au bout de longues minutes elle commence à respirer plus régulièrement, ouvre de grands yeux étonnés et demande :

     

    -      Où suis-je, que se passe-t’il ?

    -      Rien de grave, vous avez eu un coup de chaud et vous avez perdu connaissance.

     

    En entendant cette voix, elle tourne la tête :

     

    -      Vous !

    -      Oui moi, mais restez calme sinon votre malaise risque de s’aggraver.

    -      Mais que faites-vous ici, que m’avez-vous fait ?

    -      Absolument rien, je vous ai simplement aidée à revenir à vous, avec deux ou trois claques, je vous l’avoue…

     

    Voyant que la jeune fille se remettait et que de toute évidence elle connaissait ce médecin, les autres voyageurs s’écartèrent afin de les laisser seuls. C’est alors que se présenta vers le groupe trois hommes en uniformes les priant de bien vouloir ouvrir leurs bagages. Les questions fusèrent :

     

    -      Mais enfin pourquoi, on n’est pas des terroristes…

    -      Vous avez un mandat ?

    -      Ne touchez pas à mes affaires, cria une femme au bord de l’hystérie…

     

    Pendant ce temps, Audrey et le médecin semblait avoir une discussion assez houleuse :

     

    -      Pourquoi m’avez-vous suivie, vous aviez juré de me laisser tranquille,

    -      Désolé, je ne vous ai pas suivie mais, comme vous, je me rends à Paris pour un colloque et il se trouve que nous avons pris le même train. Sans cet arrêt nous ne nous serions certainement pas croisés.

     

    Les agents de déminage s’approchèrent d’eux en demandant à voir leur bagage, ce qui fut rapidement fait s’agissant de simples porte-documents, et demandèrent s’ils pouvaient faire quelque chose pour la jeune femme.

     

    -      Oui, si Madame pouvait remonter dans le wagon pour être à l’ombre, ce serait bien, car je crains que la chaleur de plus en plus forte ne provoque un nouveau malaise.

    -      Entendu, répondit l’un deux, à condition que Madame reste dans l’entrée.

    -      Pas de problème.

     

    Se laissant aider avec réticence, Audrey remonta dans le wagon et s’assit sur la première marche qui montait à la mezzanine.

     

    Le médecin semble inquiet, car il connait la jeune femme pour l’avoir soignée pendant ses tentatives d’avoir un bébé, bien qu’elle soit célibataire, mais qui à chaque fois, malheureusement,  ont tournées au désastre. Audrey est une très jolie jeune femme et au cours des semaines, voire des mois, le médecin s’est pris d’affection pour elle, affection qui a vite tournée en un sentiment plus fort et un jour il lui en a fait part :

     

    -      Audrey, j’ai quelque chose à vous dire, je vous aime !

     

    Mais pour toute réponse, la jeune femme le souffleta, pris ses affaires, et avant de sortir de la pièce lui fit jurer de ne plus jamais avoir de contact avec elle. Surpris de cette réaction, il ne sut que lui promettre.

     

    Depuis ce jour, Audrey arrêta toute autre tentative et se résigna à ne jamais avoir d’enfant. La cicatrice a été longue à s’atténuer, elle se jeta corps et âme dans le travail et va, depuis quelques mois, beaucoup mieux, mais voilà que tout à coup, tout revenait… et tout ça pour une bombe qui n’existait probablement pas !

     

    La suite samedi ……

     


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    Nouvelle : Quand le destin s'en mèle !!!

    Juste deux ou trois jours

      

      

      

    Depuis un certain temps, j’ai envie de partager avec vous, une ’petite’ nouvelle que j’ai écrite il y a bientôt un an et je pense que le moment est venu. Vous la retrouverez, si vous le voulez bien, sur quatre articles.

     

     

     

    Quand le destin s’en mêle !!!

     

        
    Edgar Hopper, le compartiment 

     

    C’est un jour de semaine, sur les quais de la gare il y a peu de monde et Audrey aimerait bien trouver une place dans un compartiment désert, elle se rend à une réunion professionnelle et a encore plusieurs dossiers à consulter ! Serait-ce son jour de chance… personne ici, elle s’empresse d’entrer et s’installe en attendant que le train démarre, ce qui ne saurait tarder !

     

    Voilà, elle va pouvoir travailler, sort ses dossiers et commence à les compulser, de temps à autre elle regarde par la fenêtre défiler le paysage, le voyage ne sera pas long, deux heures seulement. Elle emmagasine les informations afin de défendre une affaire qui peut rapporter gros à son entreprise et, surtout, un avancement pour elle si elle réussit !

     

    Soudain, elle se rend compte que le train ralenti pour s’arrêter complètement, cela ne l’inquiète pas trop, cela arrive quelquefois ! Mais une voix, dans les haut-parleurs demande aux passagers de bien vouloir prendre leurs bagages et descendre du train. Soudain une peur panique s’empare d’elle, elle a du mal à rassembler ses dossiers, ses mains tremblent ; enfin elle sort de son compartiment et suit les autres voyageurs, elle est pâle et couverte de sueur !

     

    -       Que se passet’il ?

    -       Nous dira-t’on enfin pourquoi on doit descendre ?

    -       Attention, doucement, ne bousculez pas ! 

     

    Les passagers sont de plus en plus énervés, mais enfin Audrey réussi à descendre du wagon et rejoint un groupe aussi peu rassuré qu’elle. Sur le ballast, le soleil commence à chauffer sérieusement, pas le plus petit carré d’ombre, elle commence à avoir soif mais n’a malheureusement rien pour étancher sa soif ! Soudain elle pense qu’il lui faut prévenir de l’incident la personne responsable de la réunion à laquelle elle se rendait, prend son portable et fait le nécessaire.

     

    Après des minutes interminables, un haut-parleur crachote d’abord des paroles inaudibles, puis une voix plus claire annonce :

     

    -       il y a eu une alerte à la bombe et l’on attend le service de déminage, nous vous demandons de bien vouloir ne pas vous éloigner, un contrôle des bagages sera effectués. Merci de votre attention !

     

    A ces paroles, un brouhaha indescriptible et des cris de colère s’élèvent çà et là :

     

    -       On se fiche de nous, pourquoi nos bagages ?

    -       Je veux rentrer chez moi, j’ai payé mon billet !

    -       Moi j’en ai marre, je m’en vais, la route est tout près, je ferai du stop !

     

    Soudain, un petit enfant se met à pleurer et sa mère, affolée, demande si quelqu’un a de l’eau… mais sa demande ne rencontre aucun écho !

     

    Audrey, comme beaucoup, reste silencieuse, elle est de plus en plus pâle, a de la peine à respirer sous cette chaleur qui ne cesse de monter et soudain elle s’affaisse lentement, elle vient de perdre connaissance !

     

     

    Qu’arrive-t-il à Audrey ??? La suite Jeudi !


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