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L'été tend son voile bleu sur le pays de Forcalquier. Planté sur sa haute colline, le château comtal dresse avec arrogance son donjon, ses quatre tours d'angle et sa couronne de murailles grises comme un défi aux téméraires qui oseraient s'y attaquer........
Ainsi commence le roman. Seulement voilà du donjon il ne reste que des ruines, encore imposantes, malgré tout.
La légende des Quatre Reines
Notre cité fut, aux XIIème et Xlllème siècle, la capitale d'un comté puissant. L'un de nos comtes,
Raymond Bérenger V, eut quatre filles qu'il maria toutes quatre à des rois :
. l'aînée, Marguerite, épousa le roi de France Louis IX (Saint-Louis) ;
. la seconde, Eléonore, épousa le roi d'Angleterre Henri III ;
la troisième, Sancie, devint l'épouse du frère d'Henri III, Richard de Cornouailles, qui porta(bien que peu de temps) le titre de roi des Romains ;
. quant à la benjamine, Béatrice, c'est son mariage avec le frère de Louis IX, Charles d'Anjou, roi de Napleset de Sicile, qui lui valut le titre de reine.
Rétablissons toutefois les faits dans leur vérité historique : filles d'un Comte de Forcalquier aux possessions très étendues, nos quatre reines ne sont probablement jamais venues dans notre ville.
Sur l'une des collines domine la chapelle Notre-Dame-de-Provence, et situé à l´emplacement de l´ancienne citadelle, Forcalquier surveille son pays de la montagne de Lure au Luberon. Elle fût construite en 1875 sur un rocher, la source naturelle qui en jaillissait Font Calquier, fontaine du rocher inspira le nom actuel de la commune " Forcalquier ".
Détail du fronton de la porte d'entrée Le carillon
Chaque cloche du carillon a une marraine, elles sont dix huit en tout .
Lors d’une visite de Forcalquier j'ai grimpé la colline pour aller voir la chapelle, ce fut une belle balade !
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Pour les jeudis en poésie de la Communauté « Les Croqueurs de mots »
dont le thème est ‘’ Le vide-greniers ‘’
Oyez, oyez, brave gens du village
C’est aujourd’hui le vide-greniers !
D’un air concentré, chacun a trié,
Arrangé avec soin son déballage.
De la poussette du fiston
Au chapeau à fleurs de grand’mère,
De la layette, le chauffe-biberon
Même la console du grand frère
Vieux livres, pour les intellos
Trente-trois tours pour mélomanes
Feront pour quelques Euros
Des heureux par cette manne !!!
Oyez !!! Oyez !!!
Comme chaque année au village
Valseront les flonflons de la fête !!!
Monelle – oct.2012
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PRENOMS du MERCREDI
Marcande
Étymologie et personne célèbre… Maîtresse j’aurais un zéro car je n’ai pas trouvé !!!
Je me souviens, il y a déjà longtemps, je suivais des cours de peinture, j'en étais à mes balbutiements quand un jour notre prof. Alain, que nous avions baptisé Marcande, allez savoir pourquoi arrive les bras chargés.......... d'un violon, d'un chandelier et d’un tissu blanc qu'il installe fièrement sur la table, avec un sourire candide !
Dans un ensemble presque parfait, les élèves : que veux-tu faire avec ça ?
Réponse de Marcande : moi ? rien mais vous si… un tableau !!
Inutile de vous dire que nous l'avons pris pour un gentil fou !Fou ? Pas tant que ça puisque voilà mon résultat :
Fait en cours en 2000Croyez-moi il ne s'est pas fait en un jour, le plus dur a été le violon, mais j'avoue que j'en suis assez fière ! Tout ce qui précède est entièrement vrai, sauf le surnom qui arrive ici pour les besoins de la cour de Récré !!!
Et en son honneur, au fait en l’honneur de qui de Marcande ou du violon ??Bref ! j'ai trouvé un très joli poème que voici :
Toi le violon
Veux-tu être ce soir mon doux ami ?
Fais vibrer tes cordes, pour mon envie
Je ne cherche pas à tuer mon ennui
Tu saurais exprimer le but de ma vie
Une main invisible te tiendrait serrée
Contre une épaule, tu serais bien calé
Tu serais l'ami que j'ai tant cherché
Tu ferais comprendre mon être laminé
L'archet dirigé par un grand musicien
Indiquerait que j'ai peur de mon destin
Mais ta symphonie me ferait du bien
J'aurai le courage de croire en demain.
............ de Michèle B.
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Origine, histoire, dictons du MOIS D'OCTOBRE
Numa
Ce mois est ainsi appelé parce qu'il était le huitième mois de l'année dans le calendrier de Romulus ; et quoiqu'il soit devenu le dixième dans celui de Numa, et qu'il le soit encore dans le nôtre, il a conservé ce nom, que les empereurs et le sénat romain ont souvent voulu changer.
Dans les premiers jours de ce mois, les Egyptiens célébraient une fête qu'ils appelaient la fête du bâton du soleil, supposant, dit-on, que cet astre avait besoin de soutien après l'équinoxe d'automne. C'est aussi dans ce mois que se célébraient à Athènes les Thesmophories, en l'honneur de Cérès.
Sept batailles mémorables ont eu lieu dans le cours d'octobre. La première est celle de Salamine (en 480 av.J.-C.) qui délivra la Grèce et sauva la civilisation ; la deuxième et la troisième sont celles d'Issus et d'Arbelles, qui assurèrent à Alexandre la conquête de l'Asie ;
Arbelles - Estampe Ch. Lebrun
Mosaïque de la Bataille d'IssusCette mosaïque, qui ne contient pas moins de vingt-cinq personnages et douze chevaux, permet, mieux que les fresques antiques, d'apprécier jusqu'où les peintres grecs avaient poussé l'art de la grande peinture; le dessin, la couleur, presque intacte, la perspective, les effets d'ombre et de lumière sont dignes des meilleurs peintres. Cette mosaïque décorait, à Pompéi, le pavé du tablinum de la maison dite du Faune. La partie gauche a beaucoup souffert. L'ouvrage entier devait se composer d'environ 1 380 000 petits morceaux de pierre de couleur.
La quatrième est celles de Philippes (42 av.J.-C.), où périrent en quelque sorte les derniers des Romains, et avec eux la république romaine ; la cinquième est celle que livra Constantin sur les bords du Tibre et presque aux portes de Rome : cette victoire le rendit seul maître de l'empire romain, et l'on sait l'influence qu'elle opéra en faveur de la propagation du christianisme ; la sixième est la bataille de Lépante, qui délivra l'Europe des Turcs ;
Duc Ferdinand de Brunswick
Enfin la septième est la bataille d'Iéna, gagnée par l'empereur Napoléon sur le roi de Prusse et le duc de Brunswick.
Cérès, fille de Saturne et de Rhéa, apprit aux hommes l'art de cultiver la terre, de semer, de récolter le blé, et d'en faire du pain, ce qui l'a fait regarder comme la déesse de l'agriculture.
Les dictons
En octobre, il faut que l'homme vite s'habille quand le mûrier se déshabille.
Octobre n'a jamais passé sans qu'il y ait cidre brassé.
Octobre ensoleillé, décembre emmitouflé.
En octobre tonnerre, vendanges prospères.
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Souvenez-vous, lundi dernier je vous ai parlé du mur des écrivains avec dans les détails ceci …
Poétesse de l'école lyonnaise formée autour de Maurice Scève, qui fut l'une des plus grandes femmes de lettres du XVIe siècle.Née à Lyon, elle était la fille d'un riche cordier, Pierre Charly (ou Charlin), surnommé Labé. Elle reçut une bonne éducation « à l'italienne » - enseignement de l'italien, du latin et de la musique - et fut instruite au maniement des armes. Autour de 1543, son mariage avec un cordier lui valut son surnom de « Belle Cordière ».
L'œuvre de Louise Labé, publiée intégralement en 1555, est composée essentiellement d'élégies et de sonnets amoureux, qui furent écrits entre 1545 et 1555. Ces poèmes, d'une grande rigueur formelle, se distinguent des œuvres contemporaines par leur ardeur, leur spontanéité et la sincérité des sentiments exprimés, en même temps que par une philosophie de l'amour d'inspiration platonicienne.
Un premier exemple de ses poèmes :Vivons, ma Lesbie, pour nous aimer,
Et moquons-nous des vains murmures
Des tristes vieillards.
Les soleils peuvent s'éteindre et se rallumer ;
Pour nous, lorsque s'est éteinte la brève lumière,
Il nous faut dormir une nuit éternelle.
Donne-moi mille baisers, puis cent,
Puis mille autres, puis encore cent,
Puis mille autres, puis cent.
Alors, après que nous aurons donné des milliers de baisers,
Brouillons-en le compte, au point de ne plus savoir,
Et que ce compte impossible pour nous comme pour eux
Nous mette hors d'atteinte des jaloux.
Autre poèmeBaise m'encor, rebaise moy et baise :
Donne m'en un de tes plus savoureus,
Donne m'en un de tes plus amoureus :
Je t'en rendray quatre plus chaus que braise.
Las, te pleins tu? ça que ce mal j'apaise,
En t'en donnant dix autres doucereus.
Ainsi meslans nos baisers tant heureus
Jouissons nous l'un de I'autre ànotre aise.
Ors double vie à chacun en suivra.
Chacun en soy et son ami vivra.
Permets m'Amour penser quelque folie :
Tousjours suis mal, vivant discrettement,
Et ne me puis donner contentement,
Si hors de moy ne fay quelque saillie.Bien d'autres encore et si vous voulez la mieux connaître, rendez-vous sur le Net, ICI par exemple !
Proche de l’Opéra une fontaine lui est dédiée :
En ce temp-là les Dames osaient écrire……
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Cette semaine je voudrais vous présenter, sur les conseils de mon cher ami Valaisan H.IL, un Monsieur âgé de 103 ans et qui est toujours fidèle à ses pinceaux et autres instruments dédiés à l’Art… Il s’agit de Monsieur
Hans Erni
Ecoutez ce qu’il disait pour son 100è anniversaire …
Mais je pense que vous avez déjà entendu parler de ce Monsieur (ce qui est mon cas) c’est lui qui a réalisé la fresque Onusienne de Genève dont il a récemment inauguré, la dernière partie. Egalement ce jour-là Genève était en fête pour le Tricentenaire de Jean-Jacques Rousseau !
Il faut reconnaître que cette fresque est très belle… regardez :
Hans Erni a d’autres cordes à son arc, par exemple… Des vitraux dans le temple de Martigny
Mais aussi des lithographies :
Un billet un peu spécial sur un artiste hors du commun, mais il y aurait tant à dire ! Un aperçu de ses œuvres ICI !!!
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La Bretagne et sa côte sauvage - Juin 2010
Ecrire, perchée sur un rocher,
Regarder les vagues danser,
L’eau semble comme un lapis-lazuli
Qui au soleil couchant, jaillit !
Monelle
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Pour les jeudis en poésie de la Communauté « Les Croqueurs de mots » dont le thème est ‘’ Le feu ‘’ j’ai découvert un très beau poème de José-Maria de HEREDIA (1842-1905) sur les volcans …
Fleurs de feu
Bien des siècles depuis les siècles du Chaos,
La flamme par torrents jaillit de ce cratère,
Et le panache igné du volcan solitaire
Flamba plus haut encor que les Chimborazos.
Nul bruit n'éveille plus la cime sans échos.
Où la cendre pleuvait l'oiseau se désaltère ;
Le sol est immobile et le sang de la Terre,
La lave, en se figeant, lui laissa le repos.
Pourtant, suprême effort de l'antique incendie,
A l'orle de la gueule à jamais refroidie,
Éclatant à travers les rocs pulvérisés,
Comme un coup de tonnerre au milieu du silence,
Dans le poudroîment d'or du pollen qu'elle lance
S'épanouit la fleur des cactus embrasés.
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PRENOMS du MERCREDI
Etiennette
Étymologie : Le prénom Etiennette a pour origine le prénom grec Stephanos signifiant "le couronné".
Etiennette la Harpiste
Etiennette était harpiste, très jeune encore elle en était aux balbutiements de son instrument.
Toute rougissante devant son professeur, ses doigts de débutante pinçaient les cordes timidement, il y avait le ton mais le rythme battait un peu de l’aile.
Les mois, les années ont passé, Etiennette est devenue une jolie jeune femme à la peau dorée, jouant Albéniz, Bach, et autres Manuel de Falla… de nombreux concerts donnés dans le monde entier.
Jusque-là cette vie lui suffisait mais peu à peu le désir de créer une famille se faisait sentir et surtout elle voulait un avenir solide car, bien sûr elle avait fait quelques rencontres sans lendemain mais en sortait toujours un peu plus triste !
Alors que faire ? Mettre un terme à sa carrière ? Voilà un dilemme pour lequel je ne peux rien !!!!
Telle est mon Etiennette !!!
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Vous connaissez la chanson ? Georges Brassens bien sûr !!!
(Paroles de Paul Fort)
Le petit cheval dans le mauvais temps, qu'il avait
donc du courage ! C'était un petit cheval blanc,
tous derrière et lui devant.
Il n'y avait jamais de beau temps dans ce pauvre
paysage. Il n'y avait jamais de printemps,
ni derrière ni devant.
Sa voiture allait poursuivant sa belle petite queue
sauvage. C'est alors qu'il était content,
eux derrière et lui devant.
Mais un jour, dans le mauvais temps, un jour qu'il
était si sage, il est mort par un éclair blanc,
tous derrière et lui devant.
Il est mort sans voir le beau temps, qu'il avait donc
du courage ! Il est mort sans voir le printemps
ni derrière ni devant.
Et puis il y a le légendaire Pégase ....Il y ceux qui les peignent ou dessinent ....
Il y ceux qui sont en liberté dans les prairies ....
Mais il ne faut surtout pas oublier ceux- là .... Rappelez-vous ....
Et je suis peut être montée sur celui-ci qui fait partie d'un ancien
manège de la pl. de la République à Lyon !!!! Allez savoir !!!!
Et si on allait tous ensemble faire un tour de manège ????
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