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Poétesse : Louise Labé
Louise Labé (1524-1566)
Poétesse de l'école lyonnaise formée autour de Maurice Scève, qui fut l'une des plus grandes femmes de lettres du XVIe siècle.Née à Lyon, elle était la fille d'un riche cordier, Pierre Charly (ou Charlin), surnommé Labé. Elle reçut une bonne éducation «!à l'italienne!» - enseignement de l'italien, du latin et de la musique - et fut instruite au maniement des armes. Autour de 1543, son mariage avec un cordier lui valut son surnom de « Belle Cordière ».
L'œuvre de Louise Labé, publiée intégralement en 1555, est composée essentiellement d'élégies et de sonnets amoureux, qui furent écrits entre 1545 et 1555. Ces poèmes, d'une grande rigueur formelle, se distinguent des œuvres contemporaines par leur ardeur, leur spontanéité et la sincérité des sentiments exprimés, en même temps que par une philosophie de l'amour d'inspiration platonicienne.
Page de titre de l'édition de 1556 de ses œuvres
Je l'imagine, elle a les yeux noisettes
Je les aurais pour moi bleus préférés
Mais ses cheveux sont blonds comme vous êtes
ô mes cheveux mordorés et dorésécrit Louis Aragon dans un poème que lui inspira les amours avec Olivier de Magny de la légendaire Louise Labé (1524-1566), qui, dit-on, s'habilla parfois en garçon, fit des tournois et même la guerre, et ce qui est mieux, fit l'amour avec délectation et le chanta avec ferveur.
Elle figure sur le Mur des Livres à Lyon
Un exemple de ses poèmes :
Vivons, ma Lesbie, pour nous aimer,
Et moquons-nous des vains murmures
Des tristes vieillards.
Les soleils peuvent s'éteindre et se rallumer ;
Pour nous, lorsque s'est éteinte la brève lumière,
Il nous faut dormir une nuit éternelle.
Donne-moi mille baisers, puis cent,
Puis mille autres, puis encore cent,
Puis mille autres, puis cent.
Alors, après que nous aurons donné des milliers de baisers,
Brouillons-en le compte, au point de ne plus savoir,
Et que ce compte impossible pour nous comme pour eux
Nous mette hors d'atteinte des jaloux.Bien d'autres encore - plus savoureux - et si vous voulez la mieux connaître, rendez-vous sur le Net !
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Commentaires
Je ne la savais pas si coquine ! Une femme moderne et libérée! Merci de la découverte! Bises
Bonjour Monelle,
Merci de nous faire connaitre cette belle personne. Ton article est bien fait.
Belle journée à toi. Je t'embrasseBonne journée Monelle. Merci pour tes commentaires, tu peux ainsi mieux vivre notre voyage avec nos deux blogs ! Gros bisous. Oui je sais tu aurais bien aimé être avec nous !
17Philippe DSamedi 7 Février 2015 à 21:35Coucou ma Monelle !
Je viens un peu tard, pardon !
En lisant ce poème à Lesbie, je comprends ton fond de page un peu érotique !!!
Elle brûlait à tous les feux la belle Louise et les "abbés" devaient se voiler la face si elle se confessait à eux ! Quel nom pour cette ardente pécheresse !!!
Merci Monelle de me la remettre en mémoire !
Gros bisous et très bonne semaine de repos et de détente ma Monelle !
Florence
Une belle Poétesse qui tire la corde à la fin de chaque mois ?
Gros bisous Monelle et content de te revoir
Coucou Monelle, merci beaucoup pour ton article sur cette poétesse lyonnaise, qui donne envie d'en savoir plus ! Gros bisous.
Bon vendredi Monelle, Cette Louise semblait bien passionnée, mais dans ces temps là le déshabillage devait être long !!! Bises et merci pour ce joli article.
Une poétesse que j'aime beaucoup. Un très bon choix de poème Monelle.
Mais celui ci est certainement celui que je préfère
Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ;
J'ai chaud extrême en endurant froidure :
La vie m'est et trop molle et trop dure.
J'ai grands ennuis entremêlés de joie.
Tout à un coup je ris et je larmoie,
Et en plaisir maint grief tourment j'endure ;
Mon bien s'en va, et à jamais il dure ;
Tout en un coup je sèche et je verdoie.
Ainsi Amour inconstamment me mène ;
Et, quand je pense avoir plus de douleur,
Sans y penser je me trouve hors de peine.
Puis, quand je crois ma joie être certaine,
Et être au haut de mon désiré heur,
Il me remet en mon premier malheur.C'était l'un de mes sujets au bac de français
Bises et bonne journée. ZAZA
A quoi bon faire des calculs d’apothicaire ... ne dit-on pas que quand on aime on ne compte pas ?
Très joli poème ... merci pour la découverte.
Gros bisous Monelle ... passe une bonne journée
Bonjour Monelle,
Elle n'a pas aimé que la poésie me semble-t-il !
Bises et beau week-end
Dominique
Belle mise en page en l'honneur de cette "Belle Cordière" lyonnaise de surcroit ce qui ne peut que te ravir. Bonne journée Bisous
Louise Labé, pas d'hier mais ses écrits sont restés... merci pour le rappel Monelle, bises de JB
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belle journée, Monelle
bisous;