• Et si on parlait « lyonnais »

     

    Et si on parlait « lyonnais »

     

     

    Si vous n'êtes pas Lyonnais d'origine, on ne vous en veut pas, mais vous arriverez bien à deviner…

     

    Si dans la cour de récréation quand tu étais un gentil petit boson grignet, tu jouais aux gobilles, avec les autres gones.


    Si Guignol et Gnafron t'ont fait rire,


    Si tu sortais avec ta berthe à la main quand le laitier passait, si entre deux allées au coin d'une traboule une fenotte avec de beaux tétets te propose sa rosette pour accompagner ta flûte avec une molette de beurre à condition que tu lui rinces le corgnolon avec un canon à la douce chaleur d'un phare,

    Si après tout ça vous décidez de vous faire péter la miaille dans une cadole à l'abri du cagnard ou d'une radée,

    Si tu ne chasses pas le miron résidant dans ces lieux à coups de gadins, 

    Si le lendemain matin pour la remercier tu lui mets une pogne dans sa panière, 
    Si tu sais que les gratons viennent d'un cayon ou d'une caye,

    Si tu décides de te faire un mâchon dans un bouchon, en commençant par des carottes rouges ou bien un clergeon accompagné d'une petite crique (ou encore d'un groin d'âne accompagné de gendarmes) suivi d'un tablier de sapeur ou d'une quenelle (voire d'un gratin de cardons) et en finissant par une cervelle de canut sans veson, le tout arrosé d'un pot de beaujolpif,

    Si tu n'as pas peur de poquer, faire un carreau ou un brochet et si tu sais te tenir à cacaboson sans faire un patacul pour réussir un biberon, et en évitant les grattons afin d'avoir la gagne,

    Si tu connais la ficelle pour grimper Fourvière et si tu sais dérambouler sur une rampe de la Croix Rousse comme faisaient les canuts,

    Si chaque fois que tu es en voiture derrière un 42 qui trafique tu te dis qu'il fait malice avec ses poteaux carrés, 

    Si tu sais te servir d'une patte mouille pour nettoyer ou d'une filoche pour aller faire tes commissions à la Halle et ramener un Jésus, un claqueret, quelques porots ou des clinquettes,


    Si tu as été réveillé le matin par le bruit du camion des âniers ou par le cri du pati, 


    Si les noms de Berliet, les frères Lumière, Bocuse, Bernarchon, Mérieux, Pradel, l'abbé Pierre, St Exupéry, te sont familiers,
    Si tu connais ou a vécu tout ça, c'est que tu n'es plus dans les brouillards du Rhône et que tu es bien un vrai gône de Lyon.

    Et comme disait la mère Cottivet :

     
    « En descendant, montez donc voir le petit comme il est grand !!!»  


    Mais tout l'monde peuvent pas êt'de Lyon, y'en faut ben d'un peu partout. 

    Ça continue :...


    Cherches-tu femme fidèle et douce
    Prends la ficelle pour la Croix-Rousse
    Si te la veux vive et gentille
    Prends le tramevet de la Guille
    Si tu l'espères sage et pas fière
    Grimpe de pied jusqu'à Fourvière.
    Mais si te veux bonheur et paix
    Remplis ta cave de beaujolais ! .... 
     

     

     

     

    Et si on parlait « lyonnais »

     

     

     


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    On est le 11 mai, c’est journée portes ouvertes à l’Opéra, le soleil joue avec les nuages et j’ai envie de visiter cet édifice où je ne suis allée qu’une seule fois il y a… une bonne quarantaine d’année.

    APN en mains me voilà partie mais à l’arrivée une vraie foule était massée sur la place et trois files d’attente longues comme des jours sans pain !!! Pas question pour moi de prendre l’une d’elles alors demi-tour et je décide de flâner…

    C’est fou ce que l’on découvre quand on flâne le nez en l’air (avec un petit coup d’oeil de temps à autre sur le sol pour ne pas s’étaler) d’abord l’architecture de la Bourse :

     

                   

    Fronton face nord

     

    Son reflet (face sud) dans le nouveau Grand Bazar !!

      

    Tout à côté l’Eglise-Sanctuaire de Saint-Bonaventure, pourquoi ne pas y entrer !

                                                          

     

                            

      

                          

      

    Commencée en 1325 et achevée en 1494, cette église faisait autrefois partie du vaste couvent des Cordeliers, un ancien couvent de franciscains dans lequel Saint-Bonaventure, Ministre général de l'Ordre franciscain, évêque et cardinal, mourut en 1274 lors du Concile de Lyon.

    La façade de Saint Bonaventure est trouée de belles portes, d'une rose et de statues de Saint Bonaventure et de son maître Saint François d'Assise. Il faut rentrer dans l'église pour admirer ses magnifiques vitraux et ses tableaux. On y produit également des concerts !

     

     

    Je reprends ma flânerie et fait une drôle de rencontre. 

    Mais comment font-ils pour rester immobile si longtemps !

     Vous avez vu il m’approuve pour la photo !

     

     

     

    Place de la République, j’ai très envie de faire un tour de manège… pas vous ???

     

     

    Ou de tremper mes doigts dans le bassin… non l’eau est trop froide !! Ou bien encore m’acheter  un ballon…le petit cheval bleu me plait bien…

              

                      

      

    Il faut être raisonnable et poursuivre mon chemin mais toujours en levant le nez ! Je remarque que les frontons de portes sont sculptés alors quelques clics et c’est dans la boîte …

     

                      

     

    Un dernier clin d’œil à la FNAC mais qui était l’ancien siège du journal Le Progrès de Lyon !

     

     

      

    Je n’ai pas vu l’Opéra mais j’ai fait une belle promenade !!!!

      

     

     

     


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  • Sociétés Secrètes ou Confréries lyonnaises !!

     

     

    Et si je vous parlais des différentes Sociétés Secrètes ou Confréries de ma ville. 

    J'ai choisi de vous parler des TALMELIERS ..... 

    de quoi s'agit'il donc ??? 

    Les origines 

    Avant et pendant une grande partie du moyen âge, pour faire du pain, étaient obligés de tamiser la mouture grossière provenant du blé, de l'orge, du seigle, etc... 


     

    De là vient le nom de talmelier ou talemelier. 

    C'est à cette époque lointaine où l'idée religieuse était très liée à tous les actes de la vie quotidienne que les diverses communautés des Arts et Métiers commencèrent à se réunir en confréries, se plaçant sous la protection d'un saint : Saint Louis et plus tard Saint Honoré ! 

     


     

    Les talmeliers seront des hommes très respectés, ils bénéficieront de nombreux privilège mais leur situation sera parfois difficile lors des périodes de famine. 

    Actuellement, le boulanger reste le point d'encrage de la population, même la plus petite commune souhaite garder son boulanger mais c'est souvent bien difficile. Aussi très conscients du problème, les boulangers d'aujourd'hui ont voulu renouer la tradition de leurs aïeux en créant des « Confréries » ! 


     

    La Confrérie des Talmeliers du Bon Pain de la Province du Lyonnais a été créée en 1996. Chacune d'elles a un costume très spécifique dont les couleurs représentant la mie et la croûte du pain ! 

    Quelques repères de dates : 


     

    - De la préhistoire à l’antiquité :
    L’histoire du pain commence en –8000 av. J-C. avec les prémisses de l’agriculture. L’activité de boulangerie se développera au cours de l’antiquité avec l’avènement des civilisations méditerranéennes (égyptienne, grecque et romaine).
     


     

    - Au moyen âge (du Vè au XVè siècle) :
    Dans l’Europe rurale du moyen âge, nombreuses sont les périodes de disette qui entraînent l’apparition des pains de famines : pains de farine de gland, pains de racines et d’herbes pilées, …A cette époque, le système féodal régit les activités humaines, y compris la boulangerie : la cuisson du pain fait l’objet d’une redevance. Peu à peu, les boulangers, alors appelés talmeliers, s’organise en une corporation très puissante.
     


     

    - De la renaissance à la révolution française
    (du XVè siècle à 1789) :

    Le développement des sciences profite à la technologie meunière et boulangère. Les techniques de panification progressent considérablement. Mais le blé connaît de fortes hausses de prix et, à l’aube de la révolution, la colère du peuple affamé se cristallise contre les boulangers. 


     

    - De la révolution française à la IIIè république
    (de 1789 à 1870) :

    La révolution agricole va progressivement faire disparaître les famines. Les méthodes de fermentation évoluent et, parallèlement, les méthodes de pétrissage. C’est l’époque des premiers essais de mécanisation, encore timides : le métier de boulanger est encore très physique. 


     

    - De la IIIè république à la 2nde guerre mondiale
    (de 1870 à 1945) :

    Ce sont les débuts de la boulangerie moderne. Les inventions sont nombreuses et l’accès à des matières premières diversifiées est plus aisé. Pourtant, le pain va se raréfier à l’occasion de la crise économique de 1929, puis avec l’occupation allemande. 


     

    - De l’après-guerre aux années 60 :
    Les fournils se modernisent. La boulangerie est encore une activité largement artisanale, même si les produits industriels sont des succès commerciaux auprès des consommateurs urbains. 


     

    - Depuis les années 60 :
    Après la recherche d’un pain toujours plus blanc, le consommateur revient à des goûts plus typés. Les boulangers diversifient leur gamme de pains spéciaux et reviennent à des méthodes de fabrication traditionnelles : levain naturel, pâte peu pétrie mais très fermentée, four à bois. Le prix du pain est libéralisé en 1986. La concurrence des industries et des grandes surfaces se fait plus rude. Mais le dynamisme et le talent des artisans français leur assure un prestige qui ne connaît pas de frontières. 

     
     
     

     

    Je suppose que cette promenade dans le temps vous a donné faim ?? Alors : 

     

     

     


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    14 avril, c’est dimanche de grand soleil, Jacqueline et moi sommes allées nous balader au parc de la Cerisaie, perché sur la colline de la Croix-Rousse. Il doit son nom à un ancien verger de cerisiers. Issu d’une propriété du XIX è s. dessiné en 1913 il comprend environ 1200 arbres.

     

     

     

     

    La famille Gillet, riches industriels à l’origine de Rhône-Poulenc, avait acheté la colline au-dessus de leurs usines et fait bâtir une maison, désormais appelée Villa Gillet. La ville de Lyon  a racheté le parc et la villa en 1963. La villa abrite plusieurs structures culturelles.

     

     

     

     

    Beaucoup de monde, en tenue d’été, se dorait au soleil, les enfants s’en donnaient à cœur joie… et nous, nous y avons fait une belle balade bien qu’une grande partie de ce parc descend sur la pente de la colline et donc pas pour moi, mais quelle belle vue nous avons pu admirer !!!

     

     

     

    Quelques sculptures modernes parsèment le parc mais aussi une de style plus ancien ! Les forsythias étaient en fleurs !

     

     

     

     

    Encore une belle journée où l’amitié était présente !!

     

     

     

     

     


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  • A chacun de vous 

    j'offre un brin de ce bouquet !!

     

    Promenade sous le soleil !!!

     

     

     

    Un petit brin de muguet !!!

     

     

     

    "Par un beau matin du mois de mai

    On vit danser Monsieur muguet

    Au bras d'une pervenche bleue

    Il dansait avec les fleurs des champs

    Ils s'embrassaient à cœur content

    Comme le font les gens heureux"

     

    Extrait chanson Yvette Giraud - Paroles : Henri Contet

     


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  • Fête des Pennons 2013

     

    Voilà, samedi sous un  beau ciel bleu, mon amie Jacqueline et moi sommes allées à la Fête des Pennons 2013 qui se déroulait dans le Vieux Lyon.

    Je ne sais si la crise était passée par là, mais il y avait beaucoup moins de manifestations qu’en 2008, où chaque petite placette avait son spectacle ou ses jeux d’antan. Nous avons malgré tout passé un bon moment et pris, bien sûr, des photos.

     

    Histoire des pennons et de leurs bannières (extrait) 


    Les blasons des Pennonages

    1269 : les milices citadines apparaissent en pleine lumière avec leurs bannières et leurs cris
    1271 : cérémonie de l'apposition des sceaux, les habitants de la ville croient avoir enfin leur autonomie, elle ne sera réellement légalisée que 49 ans plus tard.
    1320 : l'Archevêque reconnaît aux citoyens le droit de garder les portes, d'en conserver les clés, d'encadrer la milice armée par la charte Sapaudine à l'initiative du roi Philippe V le Long. La Charte Sapaudine donne également le droit aux lyonnais de conserver leurs archives.

    L'institution des Pennonages est à Lyon l'une des plus anciennes.

    Le Consulat prétend au droit de commander seul dans la Ville, il entretient une milice chargée de maintenir l'ordre à l'intérieur des murs, son nom Les Bannières et Pennons qui deviendront plus tard à la suppression des Bannières Les Pennons de Lyon.

    Philippe Le Bel dans un traité solennel, en 1312, reconnaît aux Lyonnais un certain nombre de privilèges parmi lesquels figure le droit de garder « la Ville, ses portes et ses clés ».

    Tout habitant sollicitant le droit de bourgeoisie est inscrit pour le service de garde et de guet. Le guet est le service de nuit, assurant la sécurité dans la ville par des patrouilles.

    Ainsi l'institution des Pennonages a fait partie de l'organisation municipale lyonnaise pendant 500 ans. Liée au Consulat, elle disparut en 1790 sur décision Parisienne, les Pennons deviennent une garde nationale avant d'être dissous, on peut voir au musée gadagne quelques bannières de pennonages.

    Le drapeau d'un Pennonage peut certainement être assimilé à un blason. Il a ses couleurs qui ne sont pas limitées aux émaux héraldiques, ses emblèmes, sa devise ; et chacun de ces éléments a été soigneusement discuté et choisi dans la compagnie mais en 1746, des modifications sont apportées dans les emblèmes et les devises de plusieurs ? Les bannières adoptent la forme carrée qu'elles ont conservées de nos jours dans les Pennonages des quartiers de Lyon.

    Ci-dessous le diaporama 2013

     

     

     

    Merci de nous voir suivies et ........

     

    Fête des Pennons 2013

     


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  • Le samedi 23 mars, l'horloge astronomique de la cathédrale St-Jean a été attaquée par un homme, un Iranien de 28 ans, armé d'une barre de fer, une partie de la coque serait enfoncée, et une des aiguilles aurait été retournée. L'objet de grande valeur serait néanmoins réparable.  Selon ses premières déclarations, il s'en serait pris à l'horloge car elle détournerait les fidèles de la prière.

     

    Je ne pouvais pas ne pas en parler……

     

    "Le temps qui passe"


    "Le temps qui passe"


    - La cathédrale
    - L'horloge dans son entier
    - Le calendrier Julien/Grégorien perpétuel avec années bissextiles et noms des saints
    - Le Monde "géocentré" avec la terre au centre
    et le soleil en rotation autour de celle-ci !
     

     

    Ce calendrier Julien/Grégorien perpétuel indique: la date, les positions de la lune, du soleil et de la Terre, ainsi que celle des étoiles au-dessus de Lyon. Bien entendu, compte tenu des connaissances de l'époque, c'est le soleil qui tourne autour de la terre et pourtant la date indiquée sera exacte jusqu'en 2019 ! 



    Une merveille !


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    Idée de sortie à Lyon !!!

     

    Chaque année au printemps le Vieux Lyon devient la Capitale de la Renaissance, voici l’affiche pour cette année.

     J’ai bien l’intention d’y aller, comme je l’avais fait en 2008… la preuve !!!

     

    Idée de sortie à Lyon !!!

     Alors si certains d’entre vous qui n’êtes pas trop loin de Lyon, avez envie de passer une très belle journée…

     

    Voici le programme :

    Le samedi 13 avril dans le Vieux Lyon

     

    - 11H30 Grand Défilé de la Fête Renaissance départ place Bellecour devant le pavillon de l'Office du Tourisme, arrivée place Saint-Jean.

     

    - 12H00 place Saint-Jean, Inauguration du Village des Métiers d'Art. de la Taverne - Animée par la Mère Papille par le Pennonage du Chemin de Vienne, et du camp des mercenaires du Puy en Velay" La Piedtailhe" square des Estrées.

     

    - 14H00-17H30 Spectacles et Animations dans le Vieux-Lyon, entre Saint-Paul, Saint-Jean et Saint Georges.

     

    - 17H30 Entrée de la Reine Eléonore en 1533 par la Compagnie des Pennons de Lyon place Saint-Jean.

     

    - 18H15 Bal Renaissance cour du Palais Saint-Jean

     

     

    Il ne reste plus qu’à souhaiter que le soleil fasse partie de la fête !!!

     

     

      

     

     

     


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    Souvenez-vous, lundi dernier je vous ai parlé du mur des écrivains avec dans les détails ceci …


    Figure littéraire lyonnaise : Louise Labé

     

     

    Figure littéraire lyonnaise : Louise Labé

     

     

    Figure littéraire lyonnaise : Louise Labé

     


     


    Poétesse de l'école lyonnaise formée autour de Maurice Scève, qui fut l'une des plus grandes femmes de lettres du XVIe siècle.

     

    Née à Lyon, elle était la fille d'un riche cordier, Pierre Charly (ou Charlin), surnommé Labé. Elle reçut une bonne éducation « à l'italienne  » - enseignement de l'italien, du latin et de la musique - et fut instruite au maniement des armes. Autour de 1543, son mariage avec un cordier lui valut son surnom de « Belle Cordière ».

    L'œuvre de Louise Labé, publiée intégralement en 1555, est composée essentiellement d'élégies et de sonnets amoureux, qui furent écrits entre 1545 et 1555. Ces poèmes, d'une grande rigueur formelle, se distinguent des œuvres contemporaines par leur ardeur, leur spontanéité et la sincérité des sentiments exprimés, en même temps que par une philosophie de l'amour d'inspiration platonicienne.



    Un premier exemple de ses poèmes :

     

    Vivons, ma Lesbie, pour nous aimer,
    Et moquons-nous des vains murmures
    Des tristes vieillards.
    Les soleils peuvent s'éteindre et se rallumer ;
    Pour nous, lorsque s'est éteinte la brève lumière,
    Il nous faut dormir une nuit éternelle.
    Donne-moi mille baisers, puis cent,
    Puis mille autres, puis encore cent,
    Puis mille autres, puis cent.
    Alors, après que nous aurons donné des milliers de baisers,
    Brouillons-en le compte, au point de ne plus savoir,
    Et que ce compte impossible pour nous comme pour eux
    Nous mette hors d'atteinte des jaloux.


    Autre poème

    Baise m'encor, rebaise moy et baise :
    Donne m'en un de tes plus savoureus,
    Donne m'en un de tes plus amoureus :
    Je t'en rendray quatre plus chaus que braise.

    Las, te pleins tu? ça que ce mal j'apaise,
    En t'en donnant dix autres doucereus.
    Ainsi meslans nos baisers tant heureus
    Jouissons nous l'un de I'autre ànotre aise.

    Ors double vie à chacun en suivra.
    Chacun en soy et son ami vivra.
    Permets m'Amour penser quelque folie :

    Tousjours suis mal, vivant discrettement,
    Et ne me puis donner contentement,
    Si hors de moy ne fay quelque saillie. 

     

    Bien d'autres encore et si vous voulez la mieux connaître, rendez-vous sur le Net, ICI  par exemple  !


    Proche de l’Opéra une fontaine lui est dédiée :

     

    Figure littéraire lyonnaise : Louise Labé


     

    Figure littéraire lyonnaise : Louise Labé



     

    En ce temp-là les Dames osaient écrire……



    Figure littéraire lyonnaise : Louise Labé

     

     

     


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    Lyon, les livres et les murs peints

    << Au pied du mur, ouvrez l'oeil et…

    ne vous laissez pas tromper  >>

     

                        Lyon, quai des Brumes .... 

                                Lyon, quai des livres .... 

                                          un joli mur en trompe l'oeil


    Le mur des écrivains !!!



     

    Sur les bords de Saône, figure une très belle exécution par son réalisme, son souci du détail et son rendu du relief saisissant jusque dans les ombres.

    Elle a pour thème : LE LIVRE et rend hommage aux écrivains lyonnais et régionaux, mais aussi aux auteurs venus d'autres horizons qui, fascinés par cette ville, ont placé Lyon et sa région au cœur de leurs ouvrages.

    Le choix du quartier n'est pas anodin, puisque s'y trouvent de nombreuses boutiques de marchands de vieux livres et que chaque samedi et dimanche, sous les platanes illuminés par la douce réverbération de la Saône et face à la belle colline de Fourvière, a lieu le grand marché aux livres anciens et d'occasion qui attire une foule de curieux et de passionnés.


    Le mur des écrivains !!!


    De cette dame, une des grandes figures lyonnaise, je vous parlerais dans un prochain billet

     

    Maintenant je vous laisse regarder, l’immeuble dans son entier et les détails …

     

     


     

    Le mur des écrivains !!!




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