Défi n°110 

A la suite de ces mots " J'enfilai mes bottes..."
Vous écrirez un texte court sous la forme qui vous plaira.
Nous verrons le chemin parcouru !! 

J’enfilais mes bottes pour aller faire un tour dans la campagne en cette fin d’après-midi d’automne. Le ciel n’était pas vraiment menaçant, une nuée de nuages d’un joli camaïeu se promenait parmi des trouées de ciel bleu.

N’ayant pas envie de partir seule je décidais d’emmener Orka avec moi bien qu’elle n’aimât pas beaucoup être en laisse et encore moins être muselée ; courir dans notre grand jardin lui suffisait amplement !

Après une dizaine de minutes de « bagarre » entre nous deux, j’abandonnais et décidais de partir seule vers les bords du Rhône et en profiter pour rendre une petite visite à des amis.

Je marchais depuis une demi-heure environ lorsque le ciel soudain se noircit et le vent se mit à souffler en rafales puissantes. Faire demi-tour ? Je n’arriverais pas à temps et mes amis étaient encore trop loin. Que faire ? Rien pour m’abriter ! Je pris mon courage et repartais en courant quand soudain une pluie de grêlons me figèrent sur place ! Complètement paniquée je décidais de me réfugier sous un buisson, sauf qu’une (ou plusieurs)  « balle de ping-pong » me frappa si durement que je perdis connaissance.

Je me réveillais bien plus tard dans la cabine d’un tracteur ou un gentil monsieur s’occupait de moi et m’avait quitté mes bottes... rien que mes bottes  !!!!!!!!!

Monelle – nov. 2013

PRENOMS du MERCREDI 

La Cour de Récré de J.B.

Daphné

Étymologie :   Vient du grec "daphné" Signifie : "laurier"

Dans la mythologie, Daphné est une jolie nymphe dont Apollon tomba amoureux. Il voulut s'emparer d'elle, mais Zeus la changea en laurier.

Les Daphnee sont des femmes énergiques et volontaires, capables de prendre des responsabilités et de les assumer, dynamiques, actives et entreprenantes. Elles sont ambitieuses et ne manquent pas de courage, surtout lorsqu'elles sont motivées. Assez cyclothymiques, elles passent souvent par des extrêmes et manquent de mesure. Mais elles sont généreuses et entières, et n'aiment ni les compromissions, ni les flatteries, ni l'injustice. ……… 

  Daphné Du Maurier

Dame Daphne du Maurier (parfois francisé en Daphné) est une romancière britanique née le 13 mai 1907 à Londres, morte le 19 avril 1989 à Par en Cornouailles. Parmi ses romans on peut citer Rebecca ou encore Les Oiseaux, tous deux ayant fit l’objet d’un film !   

ouée pour la tendresse, 

mour tu donnes par brassées ! 

remière à secourir dans l’urgence, 

orreur des mesquins tu as !

ous charmant par ton entrain, 

nergique et volontaire, ainsi tu es aimée !!! 

Monelle – oct. 2013 

PRENOMS du MERCREDI 

La Cour de Récré de J.B.

Sauveur 

Étymologie :   Vient du latin "salvare" Signifie "sauver" 

Sauveur est un homme entier, courageux, énergique et viril, qui se veut sévère. Sous une certaine rudesse et des airs conquérants, il a une grande sensibilité qu'il tend à maîtriser, ainsi qu'une certaine séduction qu'il n'entretient que discrètement. Timide, inquiet au fond de lui-même, il doute de ses capacités, mais il compense parfaitement par une activité nettement au-dessus de la moyenne et une volonté à toute épreuve…… 

Timide avec un grand T 

Sauveur personne n’y croit 

Sa force sait-elle donc cacher 

Cette souffrance inavouée. 

Sauveur aime la solitude 

Son bonheur ? Monter en altitude 

Retrouver la sérénité là-haut, 

Parler aux fleurs, aux oiseaux. 

Sauveur aime aussi la vie, 

Eglantine, petite violette, est si jolie 

Comme son cœur tremble en la voyant 

Telle l’aile du papillon tournoyant ! 

Un jour peut-être, oubliant sa timidité 

Du haut de la montagne lui criera-t’il : 

Eglantine…Je t’aime !!! 

Monelle – oct. 2013 

Proposé par Fanfan

Défi n° 109 des  ‘’Croqueurs de mots ‘’

" Soirée au phare des Sanguinaires "

Voici le sujet que nous propose Fanfan:  

"Lors d'un jeu, vous avez gagné   : une soirée dans  le phare  des Sanguinaires, avec le gardien, repas compris. Mais (bien sûr il y a un "mais "; ce serait trop facile  ! Mais, je, lorsque vous arrivez au pied du phare, pas de gardien : la porte est  grande ouverte et, n'écoutant que votre courage, vous entrez.racontez  votre soirée surprise : gaie, triste, épouvantable, comique, terrifiante, ennuyeuse.. C’est vous qui voyez !  

… et oui il était une fois un jour de printemps, Madame Bidouille dans son jardin réfléchissait à la forme qu’elle donnerait à son nouveau massif de roses…

Dring ! Dring ! Bon voilà le téléphone qui sonne au salon (et non Madame Bidouille n’a pas de portable, elle a horreur de ça ! ), elle se précipite et décroche !

-      Allo ! Allo ! qui est à l’appareil ?

-      Bonjour, vous êtes bien Madame Bidouille ?

-      Oui, c’est pourquoi ?

-      Voilà, j’ai le plaisir de vous annoncer que vous avez gagné une soirée dans le phare des Sanguinaires avec un repas offert en compagnie du gardien !

-      Dans un phare, en compagnie du gardien ? Mais qui me fait ce cadeau ?

-      C’est la société XYZ qui lors de son concours vous a tiré au sort ! Etes-vous libre le lundi 21 ?

-      Une seconde je consulte mon agenda – c’est bon je suis libre !

-      Alors tenez-vous prête, nous passerons vous prendre à 14 h.

-      D’accord !!!

Le lundi arrive et une voiture vient la prendre en charge. Elle n’est guère rassurée mais assez téméraire elle se dit qu’elle avisera. Arrivée en vue des îles un bateau l’attend et la conduit au pied du rocher et la laisse seule.

Un chemin est tracé qui monte au phare et ça grimpe, ça grimpe mais elle arrive devant la porte (en nage !) qui est ouverte mais pas de gardien qui l’attende, elle commence à être intriguée, voire un peu angoissée…

-      Eh oh ! il y a quelqu’un ?

Sa voix résonne dans les escaliers mais personne ne répond. Quoi faire, peut être le gardien a-t’il eut un malaise ? Elle se décide à aller voir mais trouve bizarre l’état de l’escalier, plein de poussières et de toiles d’araignées et la lumière ne s’éclaire pas, on dirait ce phare inhabité ; au bout d’une vingtaine de marches la lueur que diffusait la porte ouverte a disparue et la panique s’empare de Madame Bidouille !

-      NON ! qu’est-ce c’est ? Houhou ! répondez-moi et allumez la lumière, houhou !

Un nouveau frôlement dans le noir la fait hurler de peur

-      Au secours…. A l’aide !

Mais aucune réponse, elle s’assoit sur une marche et se met à pleurer. Combien de temps s’est écoulé et le bateau ne doit venir la chercher que vers 23 h. Finalement elle décide de redescendre en faisant très attention mais un nouveau frôlement et des petits couinements lui font tout oublier et c’est en atterrissant littéralement qu’elle arrive à la porte, heureusement sans trop de dommage si ce n’est deux ou trois écorchures et sa robe déchirée.

Pendant ce temps la nuit est tombée mais heureusement la lune apporte une douce lumière. Assise sur une pierre, elle réfléchit à ce mystère : qui lui veut du mal au point de dépenser autant d’argent pour lui nuire ? Elle aurait dû vérifier si cette société XYZ existait bien, demander plus d’explications au téléphone. 21 h (heureusement sa montre n’a pas souffert de sa chute) elle commence à avoir froid et sa peur ne l’a pas quitté, bien au contraire, car soudain elle pense :

-      Va-t-on venir me rechercher ?

Qu’en pensez-vous, chers lecteurs ???

PRENOMS du MERCREDI 

La Cour de Récré de J.B.

Ruth 

Étymologie :   Compagne, amie (hébreu) 

   Ruth Saint Denis  - Danseuse et pédagogue américaine  

Souvent désignée comme “la première dame de la danse américaine”, Ruth Saint Denis crée son propre style chorégraphique en s’inspirant des mythes orientaux. Très tôt, elle apprend la danse classique sous les encouragements de sa mère et gagne ses premiers cachets quelques années plus tard en se produisant dans des spectacles de vaudeville. Les spectacles de Ruth Saint Denis, comme ‘La Lampe’ en 1935 où elle apparaît presque nue, sont baignés de mysticisme oriental et révolutionnent les conceptions de la danse jusqu’alors établies.

Le rêve de Ruth

Dans le château familial, un grand salon où trône un immense Stenway, une fillette, Ruth, regarde l’instrument avec envie, il ne lui est pas permis d’y toucher mais la tentation est grande. Elle sait que ses parents sont absents pour la matinée et que c’est le jour de congé de sa gouvernante, seules restent la soubrette et la cuisinière qui adorent l’enfant.

Ruth a un rêve c’est devenir danseuse étoile, laisser la musique l’emporter… mais sa mère ne le veut pas car sa fille est de santé trop fragile, même les leçons de musique seraient trop fatigantes pour elle.

Doucement elle s’approche du piano, l’ouvre avec précaution et regarde les touches blanches et noires qui l’attirent tels des aimants. Oubliant l’interdiction, elle prend place sur le petit tabouret, ses doigts courent sur les touches et un poème dans ma tête a jailli…

Un jour peut-être, Ruth réalisera-t’elle son rêve ???

Proposé par M'mamzelle Jeanne

Défi n° 108 des  ‘’Croqueurs de mots ‘’

"  Fenêtre(s) "

Fenêtre(s)..., vu de l'intérieur ou de l'extérieur, à travers les vitres,

derrière un  rideau, vis à vis ou pas laissez filtrer votre inspiration !

Derrière sa fenêtre… elle rêve !!!

Elle est assise derrière sa fenêtre, dans le ciel quelques nuages blancs parcourent un beau ciel d’azur, Henriette rêve !!

Sa vie est longue déjà, elle a fait des voyages mais pas autant qu’elle aurait voulu et elle aimerait en faire un dernier, tant que ses jambes veulent bien la porter… un dernier voyage ? Oui, mais où ?

En France, c’est sûr, il y a tant de régions qu’elle aimerait connaître ou redécouvrir plus en profondeur, et puis sa petite retraite ne lui permet pas de grandes folies.

Plus elle rêve et plus ce dernier voyage se dessine dans sa tête. Evidemment qu’elle sait où elle aimerait retourner… en Bretagne ! Elle en a déjà parcouru une partie mais il lui reste tant de choses à découvrir que ce soit au bord de l’Océan ou à l’intérieur des terres mais aussi sur les îles où elle n’a pu aller…. Ouessant, Batz, Belle île en Mer…..

Sa fenêtre est ouverte et un souffle léger vient lui caresser le visage, est-ce le vent du large qui vient lui rendre visite ?

Elle ferme les yeux et s’imagine longer le rivage par un sentier de douanier, elle est seule ! Seule ? Non, un cormoran la suit depuis un certain temps, il sautille de rochers en rochers, s’envole soudain pour revenir aussitôt.  Elle quitte la rive et s’enfonce dans la lande par un chemin qui serpente entre des étendues de genêts,  bruyères et autres plantes qui offrent le plus beaux des tableaux ! Elle chemine sans fin et soudain se retrouve devant une petite église et son calvaire !

Dring, dring, dring !!!!  Le téléphone…

Henriette sursaute et ouvre les yeux… deux larmes coulent lentement de ses yeux… elle a simplement rêvé !

Monelle – oct.2013