• Figure littéraire lyonnaise : Louise Labé

     

     

    Souvenez-vous, lundi dernier je vous ai parlé du mur des écrivains avec dans les détails ceci …


    Figure littéraire lyonnaise : Louise Labé

     

     

    Figure littéraire lyonnaise : Louise Labé

     

     

    Figure littéraire lyonnaise : Louise Labé

     


     


    Poétesse de l'école lyonnaise formée autour de Maurice Scève, qui fut l'une des plus grandes femmes de lettres du XVIe siècle.

     

    Née à Lyon, elle était la fille d'un riche cordier, Pierre Charly (ou Charlin), surnommé Labé. Elle reçut une bonne éducation « à l'italienne  » - enseignement de l'italien, du latin et de la musique - et fut instruite au maniement des armes. Autour de 1543, son mariage avec un cordier lui valut son surnom de « Belle Cordière ».

    L'œuvre de Louise Labé, publiée intégralement en 1555, est composée essentiellement d'élégies et de sonnets amoureux, qui furent écrits entre 1545 et 1555. Ces poèmes, d'une grande rigueur formelle, se distinguent des œuvres contemporaines par leur ardeur, leur spontanéité et la sincérité des sentiments exprimés, en même temps que par une philosophie de l'amour d'inspiration platonicienne.



    Un premier exemple de ses poèmes :

     

    Vivons, ma Lesbie, pour nous aimer,
    Et moquons-nous des vains murmures
    Des tristes vieillards.
    Les soleils peuvent s'éteindre et se rallumer ;
    Pour nous, lorsque s'est éteinte la brève lumière,
    Il nous faut dormir une nuit éternelle.
    Donne-moi mille baisers, puis cent,
    Puis mille autres, puis encore cent,
    Puis mille autres, puis cent.
    Alors, après que nous aurons donné des milliers de baisers,
    Brouillons-en le compte, au point de ne plus savoir,
    Et que ce compte impossible pour nous comme pour eux
    Nous mette hors d'atteinte des jaloux.


    Autre poème

    Baise m'encor, rebaise moy et baise :
    Donne m'en un de tes plus savoureus,
    Donne m'en un de tes plus amoureus :
    Je t'en rendray quatre plus chaus que braise.

    Las, te pleins tu? ça que ce mal j'apaise,
    En t'en donnant dix autres doucereus.
    Ainsi meslans nos baisers tant heureus
    Jouissons nous l'un de I'autre ànotre aise.

    Ors double vie à chacun en suivra.
    Chacun en soy et son ami vivra.
    Permets m'Amour penser quelque folie :

    Tousjours suis mal, vivant discrettement,
    Et ne me puis donner contentement,
    Si hors de moy ne fay quelque saillie. 

     

    Bien d'autres encore et si vous voulez la mieux connaître, rendez-vous sur le Net, ICI  par exemple  !


    Proche de l’Opéra une fontaine lui est dédiée :

     

    Figure littéraire lyonnaise : Louise Labé


     

    Figure littéraire lyonnaise : Louise Labé



     

    En ce temp-là les Dames osaient écrire……



    Figure littéraire lyonnaise : Louise Labé

     

     

     

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  • Commentaires

    16
    Lundi 15 Octobre 2012 à 20:05

    Un peu osé pour l'époque mais très beau

    Gros bisous Monelle

    15
    Lundi 15 Octobre 2012 à 16:44

    coucou monelle


    de jolis poèmes.


    bises


    christelle

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      Commentaire :


    14
    Lundi 15 Octobre 2012 à 14:19

    Merci Monelle pour cette page qui m'émerveille. Je ne connaissais pas le premier poème très osé pour son époque. J'ai envie d'approfondir son oeuvre et découvrir sa biographie. Merci pour tes visites qui m'enthousiament. Bisous. Suzâme

    13
    Lundi 15 Octobre 2012 à 14:15

    " Froid, moi ? Jamais ! " Un bel appétit qui fait plaisir... à lire !

    Joli lundi et bon début de semaine, Monelle.

    Bises.

    12
    Lundi 15 Octobre 2012 à 13:42
    jean-pierre c

    bonjour Monelle  .oui comme tu dis elles savaint parler sans langue de bois . bonne journée et gros bisous 

    11
    Lundi 15 Octobre 2012 à 12:52

    Elle avait le sang chaud , dis-donc!!

    On n eparle pas assez des poétesses !

    Passe une bonne semaine, bisous

    10
    Lundi 15 Octobre 2012 à 11:28

    Bonjour Monelle !   je découvre, je découvre... et rejoins Dominique ! Merci à toi, bises de jill

    9
    Lundi 15 Octobre 2012 à 10:40

    ces chutes se trouvent dans l'Amazonie vénézelienne, dans le centre du pays;

    8
    Lundi 15 Octobre 2012 à 10:37

    elle n'avait pas peur des mots surtout dédie à une autre femme

    bisous le soleil semble revenir cela fait du bien nous avons eu un weekend que de pluie

     

    7
    Lundi 15 Octobre 2012 à 10:30

    Oui des poèmes osés pour l'époque.

    Mais pourquoi les femmes n'écriraient pas de tels poèmes d'ailleurs.

    Et comme dit Clarisse, de nos jours si on cherche bien, il doit y en avoir aussi.

    Bisous et bonne journée bien fraîche.

    Yoyotte et Fanfan

    6
    Lundi 15 Octobre 2012 à 10:25

    À propos ce fut la fête du livre à Panissières ce week-end, très sympathique et enrichissante... J'ai pensé trop tard que j'aurais pu te prévenir, tu aurais peut-etre pu venir... j'y penserai l'an prochain !

    Bonne semaine, bises

    5
    Lundi 15 Octobre 2012 à 09:47

    Coucou belle MOnelle !

    C'est osé ce matin.....

    Il y a sans doute aussi des écrits féminins du genre de nos jours...en cherchant bien !

    Je ne comprends pas le com D'H-Il à mon sujet,  sur ton article !

    Je dois avoir l'esprit refroidi ce matin ...MDR !

    Bisous bisous et amitiés de nous deux.

    4
    Lundi 15 Octobre 2012 à 09:28
    Antidotes

    Bonjour Monelle,

    Je ne m'attendais pas à ce que Louise Labé  ait écrit poèmes si osés pour l'époque et qu'elle use  du surnom Lesbie, à moins qu'elle ne parle au nom de Catulle dont "Lesbie" aux moeurs très légères dit-on, (d'où le surnom) était la maîtresse.

    Un post très intéressant !

    Gros bisous  et beau début de semaine

    Dominique

    3
    Lundi 15 Octobre 2012 à 09:10

    c'est la seule graisse dont disposent ces gens, pas le choix;

    bonne journée, Monelle

    2
    Lundi 15 Octobre 2012 à 08:04
    chantal n

    C'est chaud ce matin... Je n'aurai pas cru qu'on écrive ainsi à cette époque, en plus une femme...

    Bisous et bon lundi.

    1
    Lundi 15 Octobre 2012 à 07:07
    H-IL

    Je ma suis assis sur les marches de la fontaine, mais j'ai pas vu la "cordée" elle est restée en Yaute

    Gros bisous et tout bon lundi Monelle

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