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Alphonse de LAMARTINE à Mâcon et Milly
Alphonse de LAMARTINE à Mâcon et Milly
Lors d’une mini-croisière sur la Saône, nous avons fait un arrêt à Macon pour nous promener sur la belle esplanade et son allée fleurie consacrée à Lamartine.
Dans l’histoire de la littérature française, Lamartine a la lourde responsabilité d’avoir ouvert la voie au romantisme, avec ses Méditations poétiques de 1820 (dix ans avant la "bataille d’Hernani"), inspirées par un grand chagrin survenu plusieurs mois auparavant : celui de n’avoir pas revu Elvire, empêchée par la maladie de retrouver son amant au bord du lac…
Les environs de Mâcon sont les terres de ce poète qui préférait ne pas relire ses vers pour mieux laisser parler ses sentiments.
Lamartine naît à Mâcon en 1790 18 rue des Ursulines (dans une maison qui lui appartiendra ensuite et qu’il vendra en 1828). Il passe à Mâcon ses années d’enfance. A partir de 1805, les Lamartine habitent l’hôtel d’Ozenay, 15 rue Lamartine (baptisée ainsi en 1842, de son vivant !). Le poète vit là jusqu’à 1820. Plus tard, il sera conseiller municipal, général et député de Mâcon.
«O temps, suspends ton vol ! et vous, heures propices,
Suspendez votre cours !
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !
« Assez de malheureux ici-bas vous implorent;
Coulez, coulez pour eux;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent;
Oubliez les heureux…..
" Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons !
L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ;
Il coule, et nous passons ! ".........
Jean GUILLEMIN dit dans un article :
Qui c'était Lamartine ?
Un languide n'est-ce pas ? Un mandoliniste assommant. Le pleurard à nacelle dont parlait Musset. Le responsable, comme disait Flaubert, de tous les embêtements bleuâtres du lyrisme poitrinaire.
Je sais bien que c'est là l'image usuelle que l'on se fait de Lamartine. Il n'y en a pas de plus inexacte.
Eh bé ! ils n'étaient pas tendres entre eux en ce temps-là non plus, mais c'était dit avec des mots plutôt poétiques.......
La maison de Milly.
"Je persiste à croire, contre tout le monde, que j’étais né pour un autre rôle que celui de poète fugitif, et qu’il y avait dans ma nature plus de l’homme d’Etat et de l’orateur politique que du chantre contemplatif de mes impressions de vingt ans."
Lamartine à 73 ans.
La maison de Milly est à quatorze kilomètres de Mâcon. Elle a été construite au début du 18ème siècle par un ancêtre de la famille. Il y réside, en alternance avec Mâcon, jusqu’à son mariage (surtout entre 4 et 15 ans) et y compose certaines Méditations poétiques. Il en est propriétaire de 1830 à 1860. Sa mère plantera du lierre au pied du mur nord pour que la maison ressemble à la description qu’il en donne dans La vigne et la maison
La "maison de Jocelyn" est le presbytère de Bussières, près de Milly. Là, l’abbé Dumont, premier précepteur de Lamartine, aurait inspiré l’histoire de Jocelyn. Le texte gravé sur sa dalle funéraire, sur le côté de l’église de Bussières, montre l’amitié que le poète lui portait. Au-dessus de Milly se trouve la "grotte des aigles" du récit.
Il existe également un musée privé dans le Chateau familial de Saint-Point
Peut-être peut-on y admirer cette magnifique pendule à l’effigie de Lamartine ?
Deux endroits que j'irai bien visiter, pas Vous ? Si ? alors pour le château c’est par ICI !!!
Tags : lamartine, macon, milly, maison, poete
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Commentaires
Une bekke page d'Histoire superbement illustrée.
Bonne fin de semaine, Monelle.
Bisous sous la pluie.
Yvon.
Oui il est v raiment beau ce chateau ça mériterait bien une visite en effet
Gros bisous Monelle
J'aime bien Lamartine car je suis une romantique ! Ce poème est sans doute le plus connu de tous le spoèmes français! je l'adore! Oui, j'aimerais bien visiter ... Merci ; bisous
BOnjour ma belle,
Tu as droit à tout ce que tu veux pour uen fois...
Mais ce que tu es certaine de pouvoir consommer sans modération...c'est l'amitié !
Bisous bisous de nous deux.
Merci pour cet article sur Lamartine.
Et pour le tableau du samedi, j'adore celui avec les coquelicots.
Bisous et bonne soirée.
Yoyotte et Fanfan
Je ne m'en rappelerai pas , mais c'était un grand ce monsieur NA !!
si tu as le temps Demain sur mon blog des dgimis
un bel article d'une régate sur Guernesey
Gros Bisou de bonne soirée.SAns doute, j'aimerais visiter ces endroits...
Mais si on pouvait tout faire, ce serait bien !
Et puis, j'ai le lac à côté de Chanaz...
Pour les raquettes, je veux bien t'en prêter...
celles de la photo ne sont pas à moi, on va avoir des ennuis...MDR !
Bonne soirée ma belle MOnelle,
Bisous et amitiés de nous deux.
oh temps suspend ton vol
on aimerait bien que le temps ne s'arrête pas si brusquement
bisous
9Michel ALundi 28 Janvier 2013 à 13:57Bonjour Monelle,
Un beau petit reportage sur Lamartine. Enfant, j'ai bien récité le poème "O temps, suspends ton vol". je ne sais pas autant de choses sur lui. Merci pour renforcer notre culture. Bonne semaine. Bises
Bonjour Monelle ; j'y suis aussi allée à Macon , où le souvenir de Lamartine est bien présent.
Assez paradoxalement , il a commencé par être député de Bergues , dans le Nord ,d'où il était originaire ; et le "Géant " de bergues est censé représenter Lamartine .
Gros bisous et bonne journée.
Francine.
o temps suspend ton vol !!
c'est ce que je me dis le matin, lorsque je n'ai pas envie de me lever.
j'aime bien ton reportage sur Lamartine il est moderne, comme quoi les romantiques sont toujouts d'actualité
Bisous
Ah les romantiques
Lamartine a ouvert la voie
Je revisiterai bien son château !
Quand le temps sera plus clément
Merci de nous remettre en tête la bio de ce poète
Bisous
Volontiers Monelle ! J'aurais plaisir à retourner visiter le château.
J'avais également apprécié le cadre et le calme de Saint-Point.
Joli lundi et belle semaine.
Bisous.
A bientôt.
Coucou Monelle,
Merci de nous avoir parlé de Lamartine de cette façon là. Une très belle façon d'appréhnder le personnage et l'oeuvre. Bises et bonne journée
Bonjour Monelle ! Je n'en savais autant sur lui... Merci à toi et belle semaine nouvelle, bises de jill
Ben j'l'ai bien connue la Martine, on l'appelait la Tartine
Gros bisous Monelle et bon lundi
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Je dois dire que je le connais bien peu Lamartine. Il y a toutefois un de ses poèmes que j'adore : "Le livre de la vie est le livre suprême
Qu'on ne peut ni fermer, ni rouvrir à son choix;
Le passage attachant ne s'y lit pas deux fois,
Mais le feuillet fatal se tourne de lui-même;
On voudrait revenir à la page où l'on aime,
Et la page où l'on meurt est déjà sous vos doigts ..."