PRENOMS du MERCREDI

La Cour de Récré de J.B. 

Otto

Étymologie :  Otto est issu du germanique odo, la richesse.
C'est un nom très anciennement adopté par les peuples de l'Est installés en Europe centrale dès le IIe siècle avant notre ère.

        Otto Eduard Leopold von Bismarck, né à Schönhausen le 1^er avril 1815 et mort le 30 juillet 1898 à Friedrichsruh, est un homme politique prussien puis allemand. Il est fait comte de Bismarck en 1865, puis prince de Bismarck- Schönhausen en 1871 et duc de Lauenburg en 1890.

     Otto René Castillo est né le 25 avril 1936 à Quetzaltenango et mort le 19 mars 1967 (à 30 ans) est un poète guatémaltèque.

OTTO, le crieur de journaux !

-      Demandez l’Progrès, demandez l’Progrès !!!

Depuis sept heures, ce matin et comme tous les jours, Otto parcours la place Bellecour, sa pile journaux sur le bras…

-      Demandez l’Progrès, demandez l’Progrès !!! Un euro l’Progrès…

Depuis bientôt deux ans Otto est crieur de journaux et cela lui plaît, sauf peut-être quand il pleut ou qu’il fait froid mais ce travail lui laisse une grande liberté et cette liberté il sait comment l’occuper.

Une fois ses journaux vendus, ce qui lui assure l’essentiel pour vivre, il rentre dans sa mansarde du Vieux-Lyon, se restaure quelque peu et s’installe devant la table qui lui sert de bureau, prend son cahier d’écolier et se met à écrire.

Ecrire ? Oui mais quoi… ben des poèmes ma foi !!!

Discrètement, je me glisse derrière son épaule et je lis…

Je rêve !

J’aimerai tant voyager,

Connaître tout du monde entier.

Petit crieur de journaux

J’ai des rêves plein le ciboulot. 

Avec les dauphins nager dans l’eau bleue,

 Avec mon sherpa gravir le Fuji-Yama,

Avec un avion grimper dans les cieux

Avec un copain courir après les lamas…  

Il rêve… Il rêve………

Otto a-t’il senti ma présence, car sa plume est restée suspendue au-dessus du cahier… je ne connaîtrais pas la suite de ses rêves, dommage !!!

Monelle – oct. 2012

AUTRE GUITARE 

Comment, disaient-ils,

Avec nos nacelles,

                 Fuir les alguazils ?

-     Ramez, disaient-elles.

Comment, disaient-ils,

Oublier  querelles,

                 Misères en périls ?

-     Dormez, disaient-elles.

Comment, disaient-ils,

Enchanter les belles,

                 Sans filtres subtils ?

-     Aimez, disaient-elles.

Les Rayons et les Ombres – XXXIII – juillet 1838

Photo du Net

Il y a bien longtemps déjà, c’était les vacances d’été… à la campagne, tout près de la Saône. De temps en temps Papa, pour m’occuper mais aussi pour le plaisir de passer un moment seuls tous les deux,  m’emmenait pêcher la grenouille. Pour moi c’était un grand moment de bonheur.

Ce jour-là il me réveillait de bonne heure et après avoir dévoré une tartine de pain (sans beurre, c’était la guerre)  trempée dans mon café au lait, nous partions munis de nos « cannes à pêche » spéciales grenouilles qui, en fait, était un simple morceau de bois muni d’une petite ficelle au bout de laquelle dansait un morceau de tissu rouge dissimulant un hameçon…

Papa connaissait les bons coins, là où il y avait des roseaux, cachettes de ces demoiselles ;  nous faisions le moins de bruit possible et leur chant nous permettait de les situer. Je me souviens de ma patience pour agiter ma canne et de ma joie lorsqu’une imprudente se laissait attraper…

-      Papa, Papa, j’en ai une, l’appelais-je doucement, sinon je me faisais gronder

 Il venait à ma rescousse, détachait ma prise et la mettait dans la petite bourriche. Pendant deux ou trois heures nous étions les maîtres du monde, mais le temps passait, la fillette que j’étais se lassait vite et puis Papa attrapait beaucoup plus de grenouilles que moi… alors j’étais un peu vexée !

Photo prise à l’Etang Joanna-Maria (26) en 2011

 Une fois rentrés, il s’occupait de les préparer et Maman se chargeait de les cuisiner…  vous ne pouvez pas savoir comme c’était bon… mais moi si   !!!

                                                                                         Monelle – juillet 2012

Encore un peintre ? non car la monotonie n’est pas bonne pour le moral… alors cette semaine je vous présente un sculpteur amoureux, et c’est peu dire, des chevaux… la preuve !!

Frédéric Jager 

 Il aime le moto-cross, le flamenco et les vrais gitans, sa guitare et le Petit Prince de Saint-Exupéry, le saut d’obstacles, le ski nautique, dans la nuit, sur un canal désert... Mais surtout, Frédéric dessine des chevaux, partout, depuis toujours.

« Parce qu'à l'inverse des hommes, un cheval est toujours beau, est toujours fort, est toujours triste ».

 On peut affirmer, sans crainte de se tromper, que c'est l'un des très grands sculpteurs de notre temps. Certains l'ont bien senti, qui sont, et ce n'est pas un hasard, les porte-parole du luxe et de l'élégance française : Robert Ricci, l'orfèvre Mellerio dit Meller, Jean-Louis Dumas, président de la maison Hermès.
Perfectionniste, il réalise la finition de ses bronzes, le ciselage et la patine. La main de Jager est, aujourd’hui plus que jamais à l'heure de la maturité, celle d'un vrai sculpteur qui n'a pas besoin de se réfugier dans l'abstraction pour dissimuler ses faiblesses.
Dans son regard vif, son apparente désinvolture, on devine la marque du talent, de la poésie, de l'espoir. Au gré de ses rencontres, il organise des expositions, en y mêlant, un spectacle de chevaux Andalous ou un concert de guitare pour en faire de véritables fêtes, des instants d'émotions, de pure magie...Et s'il vous arrivait de croiser un jour le regard bleu de Frédéric Jager, observez-le bien. Franchement, je ne serais pas étonné que vous y découvriez...le reflet de quatre ou cinq chevaux tout blancs. 

Avec l'aide de la plume de Lionel Estavoyer, Michel Huvet et Xavier Viader 

Je vous laisse aller découvrir son œuvre, sculptures ou bas-reliefs   ICI  !!!

 Cliché de Jean-Pierre

 Cliché de Chantal

Regards dans le Vercors

Deux amis cheminent dans la montagne,

Dans ce Vercors qu’ils aiment tant !

Lorsque soudain l ’Image apparaît

Clic !!! Clac !!!

Image immortalisée pour l’éternité

Pour leur bonheur…

Et le nôtre !

Merci à vous deux, amis dans mon cœur.

Monelle – oct. 2012

                   De la  

                                        au  

 Vingt-huit janvier, il fait froid

Pourtant c’est le grand jour…

Des cartons partout

Aujourd’hui nous partons ! 

Vous partez… où ça ?

Dans une grande maison

Avec cave et grenier

De quoi ranger tous nos cartons ! 

Au grenier, tout ce qui peut attendre

Petits meubles et souvenirs.

A la cave les bons vins

Bonne température, ils seront bien !!

Vingt-huit janvier la neige tombe

La grande maison nous accueille

Vite du bois dans la cheminée

Les flammes vont nous réchauffer !!!

Monelle – oct. 2012

Pour Les "Croqueurs - Défi n°88

Proposé par "Un soir Bleu"

PRENOMS du MERCREDI 

La Cour de Récré de J.B.

Clotilde 

Étymologie :  Clotilde a pour origine le prénom germanique Hlothilda.

 C'est la génération romantique du début du XIXe siècle, si éprise d'histoire médiévale, qui a fait renaître ce prénom resté très rare pendant longtemps. Sans être aujourd'hui fort répandu, il est attribué près de trois cents fois chaque année. Il a la faveur des familles aristocratiques.

      Sainte Clotilde, née probablement à Lyon vers 465 (ou vers 475) , est une figure importante de l'histoire de France ; cette princesse burgonde, épouse du roi des Francs, Clovis, le convertit au christianisme et le prépara au baptême. Après sa mort en 511, elle se retira à Tours et y mourut vers 545.

    Clotilde Courau ou Clotilde de Savoie
est une actrice française née le 3 avril 1969 à Levallois-Perret. Par son mariage avec Emmanuel-Philibert de Savoie, elle est Altesse royale, princesse de Savoie, de Venise et de Piémont. 

        C  lotilde, toi la talentueuse comédienne

        L  a demoiselle élue du Prince de Savoie

        O  n écoute ta voix enchanteresse

        T  intement d’ange tout juste né

        I  nspirant amour et enchantement

        L  ’azur de tes yeux emprunté au ciel d’été

        D  on si merveilleux de la vie 

        E  st une bien douce clairière

Monelle – oct.2012

Comme il est aisé de mettre des images sur des mots surtout

si ceux-ci sont écrits par un grand poète et que…

 ce poète est Jean Ferrat !!! 

Merci Monsieur le Poète !!!  

Vous raconterez - en mots ou en photos ou en dessins - votre grenier.  
Celui de chez vous ou le grenier imaginaire dont vous rêvez ... 

Le grenier de Grand’Mère !

Ce sont les vacances et dehors il pleut ! Caroline est désœuvrée et ne sait pas comment occuper les heures qui défilent lentement, à dix ans on ne joue plus à la poupée et elle vient de finir son livre.

 Soudain une idée germe dans son esprit…

-       Et si je montais dans le grenier !! 

 Sitôt pensé, sitôt fait.  Elle monte les escaliers et découvre qu’il y avait plein de poussière et de toiles d'araignées ; pas très rassurée, elle s'avance quand même, sa curiosité étant la plus forte.

 Quel bric-à-brac, des cartons, des outils, un gros coussin, un mannequin de couturière... tiens Grand'Mère cousait ?? Soudain son regard fut attiré par une très grande valise. Que pouvait-il y avoir dedans ?

 Après avoir bataillé avec la serrure et soulevé le couvercle, ses yeux brillent de surprise : sur le dessus, il y avait d'abord une belle capeline, un peu jaunie, qu'elle s'empresse de mettre sur ses cheveux, puis un tout petit sac couvert de perles blanches. Mais aussi, soigneusement pliée dans du papier de soie, une belle robe que, tout d'abord, elle pense être celle d'une princesse ; poursuivant sa recherche elle voit un grand cadre dans lequel son Grand'Père et sa Grand'Mère souriaient, elle portait la jolie robe, elle comprit alors qu'il s'agissait de sa robe de mariée.

 Très émue, elle hésite à poursuivre... il y avait des cartons à chaussures dont l'un contenait des petits souvenirs, un autre des photos les représentant ensemble, mais aussi son aïeul en soldat. Une autre boîte contenait des lettres... mais là s'arrête sa curiosité car ces lettres contenaient leurs secrets et il y avait certainement la dernière... datée de juillet 1917 !!!

 Elle range tout soigneusement et elle redescend lentement, laissant le grenier à sa poussière et ses toiles d'araignées, ses yeux brillent mais cette fois de larmes et elle enfouie son émotion dans la fourrure de Mimi, la petite chatte, montée à sa rencontre !

Monelle – oct. 2012

Pour Les "Croqueurs - Défi n°88

Proposé par "Un soir Bleu"

Cette semaine je voudrais vous présenter une pastelliste …

Cecile Houel 

• Cécile Houël épouse Nioré est née en 1963 à Brest.
• Artiste-peintre autodidacte, vice-présidente de l'Union des artistes de Bueil, membre de la société"Art du pastel en France"
• Études d'Histoire de l'Art à l'École du Louvres. Spécialité : Arts Islamiques
  Fréquentation des Ateliers de la Ville de Paris ( 75017 )
  Étude du nu ( encre, crayon, acrylique )
• Depuis 2000 : Pratique le pastel sous les conseils d'Alain Victor, Maître Pastelliste ( Dreux ) 

Cecile enseigne de nombreux stages en France et aux USA et sa spécialité est Le Portrait. Elle a entre les 2 pays plus de 200 élèves, suivant avec assiduité ses conseils. Un DVD de démonstration sera bientôt sur le marché, offrant des informations précieuses sur sa technique au Pastel.

Pour voir une sélection de ses œuvres   ICI !! Un petit conseil cliquez sur les vignettes pour voir chque tableau dans tous ses détails, c’est fascinant de précision !